KinnPorsche – The Series : le BL a trouvé son maître

On parle de la fin de la série dans un nouvel article !
Il y a quelques jours, dans un autre article, je vous parlais de la longue liste des séries boys love que j’ai découvert et bingewatché depuis mars. Parmi toutes ces séries, une est complètement sortie du lot. Il faut qu’on parle de KinnPorsche.

Pour bon nombre de raisons, à commencer par le phénomène planétaire que cette série, produite par Be On Cloud, est devenu en à peine quelques semaines. Diffusée en Thaïlande sur la chaîne One 31, puis à l’international (et en version non censurée, détail non négligeable dont nous reparlerons par la suite) sur la plateforme iQiyi, chaque épisode se retrouve en tête des tendances mondiales sur les réseaux sociaux et devient l’un des sujets les plus discutés dans de nombreux pays… dont la France. Si sa place au classement est encore un peu plus timide (une neuvième place contre la seconde pour l’Italie), elle fait malgré tout son chemin – en partie grâce à mon forcing incessant sur Twitter et Instagram, je l’espère.

Un succès tel que Be On Cloud annonce déjà un World Tour du casting de la série, alors que la première saison n’en est qu’à la moitié de sa diffusion. Pour savoir si la France fera partie des pays chanceux, il faudra attendre la conférence de presse prévue le 7 juin ! L’événement a eu droit à un teasing digne d’une tournée de rockstars. Et évidemment, on pense déjà à la suite : une deuxième salve d’épisodes serait bel et bien en prévision, ce qui est plutôt rare dans le paysage des boys love. On a plus souvent affaire à des séries limitées, qui se concluent au bout de leur premier arc. Update de mars 2023 : Bon, bah en fait non, pas de saison 2 pour KinnPorsche. Les acteurs ont fait leurs adieux à leur personnage après les dernières représentations du KinnPorsche World Tour.

« MAIS POURQUOI TU ME PARLES AUSSI PRÈS KINN CALME-TOI ET VA FAIRE UN BAIN DE BOUCHE STP !!!! »

« Bon Gab, c’est bien gentil ce que tu nous racontes, mais c’est quoi KinnPorsche ? », je vous entends dire au fond à gauche, là.

KinnPorsche, c’est l’adaptation d’un web novel écrit par Daemi, duo d’auteurs composé de Poi Patchayamon Theewasujaroen et Yok Sitthichai Panya. S’il n’est pas disponible en français, une traduction anglaise officielle est assurée par… l’un des acteurs de la série, Wichapas Sumettikul (Bible).

KinnPorsche, c’est une confrontation entre plusieurs mondes. Kinn Theerapanyakul (Phakphum Romsaithong – Mile), second fils d’une famille mafieuse très influente de Bangkok, décide de recruter comme garde du corps le jeune Porsche Kittisawasd (Nattawin Wattanagitiphat – Apo), qui oscille entre son métier de barman et des combats d’arts martiaux illégaux pour tenter de subvenir aux besoins de son petit frère Porchay (Tinnasit Isarapongporn – Barcode). Une nuit, alors que Kinn tente d’échapper à ses ennemis, le destin rassemble les deux hommes, qui se sauvent l’un l’autre. D’abord réticent, Porsche finit par céder au chantage du mafieux, sans savoir dans quoi il s’embarque véritablement…

« Non Kinn, je ne suis pas ta poupée Barbie, tu ne peux pas m’habiller comme tu veux. »

KinnPorsche prend le temps de nous introduire à son univers avant de distiller les éléments de romance que l’on retrouve habituellement dans un boys love. En tant que spectateur, on se sent autant démuni que Porsche à son arrivée dans l’antre de Kinn et sa famille. Il doit devenir garde du corps et vite : il suit une formation en accéléré. Ironiquement, on pense un peu aux classiques du genre, comme la Nikita de Luc Besson ou, plus récemment, The Villainess de Byeong-gil Jeong. On passe d’une épreuve à l’autre, sous pression permanente d’une remontrance si le résultat n’est pas aussi bon qu’espéré. Pour Porsche, c’est déjà la première confrontation : lui qui était habitué à de petits larcins se fait difficilement à la hiérarchie de la mafia. Est-ce également difficile pour lui de la respecter puisqu’il n’a pas grandi en présence de véritable figure d’autorité ? Ses parents décédés, il est malgré tout ce qui est le plus proche de ce rôle pour son petit frère Porchay.

Sauf que l’autorité, Porsche n’en a pas grand chose à faire. Et c’est aussi ce pourquoi KinnPorsche est une confrontation à de multiples niveaux. Une confrontation littérale, dans l’histoire, entre Porsche et la mafia, Porsche et Kinn, Kinn et ses ennemis ou même sa propre famille. Le dirigeant se méfie énormément de ce qu’il considère comme la « seconde famille », menée par le fils aîné Vegas (Wichapas Sumettikul – Bible). Jusque là, on tient une intrigue mafieuse assez classique, mais la façon dont Porsche sape l’autorité est ce qui permet aussi à la série d’opérer une rupture de ton plutôt bienvenue et de basculer plus facilement dans le boys love. Porsche s’arme d’humour et de cynisme en permanence : il tourne au ridicule ses supérieurs hiérarchiques, à qui il doit pourtant le respect. On prend un malin plaisir à voir Porsche se jouer de tout ce qui se passe autour de lui, à commencer par le moment où Kinn lui demande de devenir son garde du corps… alors qu’il l’a fait prisonnier sur une péniche et qu’il lui braque une arme dessus. Sa réponse ? « Plutôt mourir », avant qu’il ne se jette à l’eau après quelques mimiques qui vous donneront un bon aperçu de l’adorabilité du personnage (oui, il est adorable, désolé).

« POURQUOI T’AS RETIRÉ LE T-SHIRT DE MON KEUM ?! »

L’authenticité de ce personnage, qui doit énormément à l’interprétation d’Apo Nattawin, est ce qui fera basculer l’existence de Kinn. Derrière la stature et la froideur que l’on exige de lui, en tant que chef de famille (il est évidemment question de pression paternelle et de concurrence), Kinn voit en Porsche l’homme qu’il aurait toujours aimé être. Nouvelle confrontation entre l’homme public et l’homme privé, qui souhaiterait avoir la même liberté. Mile Phakphum interprète brillamment cette double facette : un Kinn autoritaire et cinglant qui, l’instant d’après, laisse entrevoir ses émotions et ce qu’il est véritablement. Apo Nattawin et Mile Phakphum sont ultra-complémentaires et leur alchimie tellement palpable à l’écran qu’on peine à croire qu’il s’agit pour l’un et pour l’autre de leur premier projet de série boys love.

Autour d’eux se déploie une armée de personnages secondaires, et on a pourtant jamais l’impression de se perdre parmi eux. La série jongle toujours de façon très habile entre les autres gardes du corps de Kinn (Big et Ken, interprétés par Nutthasid Panyagarm – Notd et Nakhun Screaigh – Perth), son frère Tankhun (Thanayut Thakoon-auttaya – Tong), dont la personnalité excentrique permet aussi à la série de prendre quelques petites respirations comiques. Ses gardes du corps ne sont définitivement pas assez payés pour ses conneries, mais on se marre tellement avec eux qu’on a juste envie d’en voir plus. Il y a aussi Kim (Jeff Satur), troisième fils de la famille et cadet, qui cache bien son jeu derrière son image de chanteur à succès. Il se rapproche étonnamment de Porchay, petit frère de Porsche, sans qu’on ne sache véritablement pourquoi au départ…

KinnPorsche conserve encore quelques mystères, neuf épisodes sur quatorze ayant été diffusés jusqu’à présent. Les fans sont pourtant déjà très en attente de l’autre grande romance à venir dans la série, entre Vegas, le chef de la seconde famille aux méthodes un peu… choquantes, et Pete (Jakapan Putta – Build), le garde du corps en chef de Tankhun.

« Bon, pendant que tout le monde se tire dessus, nous on va faire une chanson, ok ? »

Sur ces neuf premiers épisodes, KinnPorsche est parvenu à mêler avec brio le thriller, des scènes d’action complètement frappées, du drama et (beaucoup) d’amour. Rien que pour ça, merci à ses trois réalisateurs : Kongkiat Komesiri, Krisda Witthayakhajorndet et Banchorn Vorasataree. Et si la série envoie aux oubliettes la grande majorité des autres boys love thaïlandais, c’est aussi pour la manière (très) explicite dont elle représente ses scènes de sexe – de façon très rarement vue à l’écran dans le genre.

À tel point que, par respect pour l’équipe et le travail achevé, Be On Cloud demande aux fans de ne pas diffuser les extraits de ces séquences dans leurs reaction videos, ou le moins possible dans toute publication sur les réseaux sociaux. La version non-censurée est uniquement disponible sur la plateforme iQiyi, après la diffusion télévisuelle de chaque épisode. On est en attente de la fameuse scène de « la piscine » depuis un long moment (non, on ne parle pas de Jean-Edouard et Loana dans Loft Story) : pour la sérénité de tous sur le tournage, seuls étaient présents les acteurs, Apo et Mile, les caméramans ainsi que le réalisateur. Personnellement, je serais très curieux de savoir si une série comme KinnPorsche comporte également dans son équipe ce que l’on appelle aujourd’hui un intimacy coordinator, dont le rôle s’est accru après #MeToo. Les scènes que l’on a pu voir jusqu’à présent, sans pour autant basculer dans le frontal, sont malgré tout assez crues, impulsives et authentiques. Petit trigger warning à ce sujet puisque le roman est parfois beaucoup plus cru et dur. KinnPorsche représente parfois des erreurs, n’oublie pas de questionner le consentement, et donne à ses personnages l’occasion de remettre en cause leurs actes passés. Pour Vegas et Pete, ayez le cœur bien accroché !

Si KinnPorsche était dans sa phase « lune de miel » depuis quelques épisodes, où les deux héros commencent enfin à reconnaître ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre, la suite de la série devrait cependant être beaucoup plus noire. Personnellement, j’ai hâte. Pour autant, je ne m’enlève toujours pas de la tête ce sixième épisode où, après avoir été enlevés, Kinn et Porsche sont livrés à eux-mêmes dans une forêt… et menottés l’un à l’autre. C’est là que toutes les confrontations dont on a parlé précédemment, ainsi que le mélange des tons de la série, culminent. Ne pouvant avancer l’un sans l’autre, et malgré ce qui les oppose, Kinn et Porsche n’ont pas d’autre choix que d’apprendre à s’écouter et surtout à se comprendre. C’est l’épisode le plus tendre, le plus touchant aussi.

« C’est bientôt mon tour d’être dans la lumière, promis. »

Raison de plus de saluer le projet : la sortie de KinnPorsche tient quasiment du miracle. Pas à cause du COVID-19, mais parce que la série a été lâchée par son premier producteur avant d’être sauvée par Be On Cloud, alors qu’elle était déjà bien avancée. Ça a permis à la série de se renouveler, de reshooter certaines scènes, d’améliorer beaucoup de choses concernant les personnages et leur interprétation.

Enfin, et alors que c’est pourtant ce qui m’intéresse le plus dans cette série, ce pourquoi KinnPorsche brille à mes yeux, tout comme la grande majorité des boys love que j’ai pu regarder, c’est que l’homosexualité de ses personnages n’est jamais vraiment un sujet, ni un problème. On ne voit que des hommes accepter pleinement leurs sentiments. En tant que personne non-binaire et pansexuelle, voir la vie amoureuse de personnages traitée d’une telle façon est quelque chose d’incroyablement bénéfique pour moi. Et cela me fait penser, comme c’est le cas avec des séries comme Secret Crush On You, Not Me ou Blueming, que c’est exactement le genre de rôle et de représentation avec lequel j’aurais aimé pouvoir découvrir qui j’étais en tant que jeune adulte.

Voir à quel point la série explose sur les réseaux sociaux, les acteurs gagner des centaines de milliers d’abonnés toutes les semaines à chaque épisode, tous les fan events se dérouler à travers la Thaïlande et bientôt dans le monde est profondément réjouissant. Les interviews des acteurs tombent à n’en plus finir, le roman est désormais officiellement traduit en anglais. Jeff Satur et Barcode ont sorti de premières chansons tirées de la série : j’écoute autant « Why Don’t You Stay » que « Free Fall », la musique du générique interprétée par Slot Machine, tant elles résonnent si bien avec ce que la série raconte. Alors KinnPorsche : merci pour tout, et j’espère que tu dureras le plus longtemps possible.

KinnPorsche The Series – La Forte, réalisée par Kongkiat Komesiri, Krisda Witthayakhajorndet et Banchorn Vorasataree, avec Phakphum Romsaithong, Nattawin Wattanagitiphat, Wichapas Sumettikul, Jakapan Putta, Jeff Satur, Tinnasit Isarapongporn, 14×50 minutes, disponible sur la plateforme iQiyi.

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9 thoughts on “KinnPorsche – The Series : le BL a trouvé son maître

  1. Effectivement le monde du BL à trouvé son MAITRE, j’ai toujours kiffer les séries BL jusqu’au bout mais là ils ont frapper fort, au début quand je voyais la série passé ça ne me disais rien et puis au final je m’ennuyais et je voulais regarder quelque chose de nouveau et je me suis dis « hop! je vais me lancer! » et je ne suis pas déçu, j’en ai même fait des nuits blanche, franchement j’ai beaucoup apprécié, rien à dire à ce sujet.

    J’espère qu’à l’avenir il y aurait plus de BL de ce genre, se serait bien, il est très rare et je dis bien très rare de trouvé des BL de ce type, et ces genre de BL c’est tout à fait mon genre, franchement je suis satisfaite, il est remonter dans mon estime et si je devrais le classer, sachez qu’il est devenu n°1 parmi mes meilleures BL.

    Pour couronner le tout, les acteurs sont magnifique, à la fois drôle et joue super bien leurs rôles donc très bon travail aux acteurs et à toutes l’équipe de production et tout ceux qui vont avec.

    Merci au chef du site pour la critique.

    Cordialement.
    #LadLna

  2. Kinnporsche the series est le premier BL pour plusieurs acteurs dont Apo et Mile. On peut ajouter que Kinn est aussi le premier rôle de Mile. Et oui, il y avait un coordonnateur d’intimité sur le plateau et plusieurs workshops auxquels les acteurs ont participé avant le tournage de la série. KP est le premier drama BL thaïlandais que je considère comme un oeuvre de niveau international autant par la production que le jeu des acteurs. J’ai lu le roman et j’ai préféré la série qui est moins crue. J’espère voir une 2e saison bientôt.

  3. Alors moi j’ai regardé beaucoup de BL mais je dois dire que KINNPORSCHE est un level nettement au dessus des autres ! Avec une histoire qui tient la route… car il faut avouer que les bl de base ne sont pas très crédibles…. histoire d’amour entre un homo et un hétéro mais sans autre chose derrière à part quelques uns comme Manner of dead, Not me… et certainement 2 ou 3 autres… On ne regarde pas les bl pour la trame… on ne va pas se mentir ! Mais dans KINNPORSCHE c’est totalement différent…. j’attends avec impatience le dernier épisode en espérant qu’ils ne vont pas nous faire une dinguerie au niveau du scénario comme tuer un des 2 acteurs principaux !!! C’est officiel KINNPORSCHE est devenu mon bl préféré !

  4. Bonjour,
    Depuis que je regarde les BL thaï, c’est bien la première fois où ne voit pas des jeunes ado qui sont encore au lycée ou à la fac, et qui lors de soit disant baisers restent une demi heure à se regarder à 3 cm l’un de l’autre. KP est une série qui transpire la testostérone, avec des vraies scènes de baise. Et des acteurs qui tombent très souvent la chemise. Mon favori est Porsche qui allie la beauté, le sex appeal et la décontraction. Ça rejoint pas mal les BL taïwanaises, History. Très belle série. Bad buddy est très bien aussi.

    1. Une chose me gêne quand même dans ces séries, c’est que tous les hétérosexuels couchent avec des mecs, on a l’impression que la Thaïlande est bisexuelle. Il n’y a pas d’homo, ils le deviennent, et pratiquement tous. Ce n’est pas vraie dans la vraie vie. Je connais des bisexuels mais en fait très peu.

  5. Ah Not me j’ai tellement aimé ce BL qui je pense est une bonne transition entre des BL lycée et des BL adultes. J’espère aussi une saison 2
    Kinnporsche est tellement incroyable par histoire mais aussi les personnages pas caricaturaux et les acteurs sont tous geniaux. Une préférence pour le personnage de Kim qui je pense est plus sombre et dangereux que ce qui montre

  6. Alors un grand, un ENORME merci… Tout est tellement juste dans cet article !
    Je fais partie des fans de la première heure, puisque j’ai découvert KinnPorsche à l’époque où je m’intéressais tout juste au BL ( découvert via le drama japonais Mood Indigo ) quand c’était encore une production Filmania, à travers une bande annonce qui tranchait déjà sur tout le reste de la production Y. Tout le long de « Bad Buddy » à l’automne 2021 , je me suis dit que ce serait dur de faire mieux.
    Ce que le premier épisode de KP nous a démontré, c’est que désormais il y avait un avant et un après . Cette série est le véritable point tournant de la production BL , mais aussi un pont pour la faire sortir de son ghetto. Ce n’est pas les Soprano certes , mais je suis certaine que les producteurs et réalisateurs avaient en tête quelque chose de cette atmosphère et de cette qualité comme référence
    J’ai retrouvé toute l’excitation de l’époque où je me plongeais dans Queer as Folk ( britannique d’abord, puis US).
    Ayant la chance de bien parler et écrire anglais, je fais le forcing sur les commentaires en ligne de tous les pays, et je n’en peux plus de le recommander tous azimuts. Parlez en à Xavier Leherpeur s’il a fini de lire mon message dithyrambique le priant d’aborder KP dans « une heure en série ».
    Je regarde même les épisodes en thaï directement le samedi, avant de les revoir en sous-titré anglais le lendemain. Tant que j’y suis je visionne les épisodes en coulisses, les interviews d’autres pays ( Taiwan Indonésie, Corée) , les édits de Youtube, et tout ce qui me tombe sous la main, quelque soit la langue. Le risque d’addiction immédiate est fort, vous avez oublié de prévenir.
    Dans l’émission thai ( sous titrée) « On that day « les acteurs Mile et Apo s’expriment longuement, c’est l’occasion de découvrir leur degré d’intensité, de maturité et de complicité. Ils sont pour beaucoup dans l’impact de la série. Peut être parce qu’ils ont vécu et expérimenté d’autres choses avant de devenir les rois de la planète BL . Sans oublier le fait que leurs chemises font la grève des boutons.
    Bible ( l’acteur qui joue Vegas) qui traduit le roman, c’est encore un exemple des talents explosifs ( et très , très sexy) qui sont réunis dans cette série.
    Et sinon , à part Bad Buddy j’ai trouvé Lovely Writer assez regardable.

  7. Ooh très joliment dit.
    J aurais aimé une petite analyse de Bad Buddy si jamais vous avez encore de la place.
    Merci beaucoup pour cet article

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