Salut la zone, on va commenter la soirée des César, parce qu’on s’est portés volontaires, mais pour être honnête y a pas eu match, on était les seuls volontaires (il faut dire que la totalité des autres membres du site sortent d’une nuit blanche hier devant la der de TPMP ; « où va aller ce satané bus ? Où retrouvera-t-on notre Baba d’amour la saison prochaine ? »).
Même si nous et les César c’est pas L’Amour ouf, on va tenter En fanfare de… non je déconne on dirait un discours de merde de Elsa Zylberstein et Vincent Lindon avec des plans de coupe sur l’invité ricain annuel qui fait style ça le fait rire entre deux regards sur sa Rolex.
En vrai, comme commentateurs des César on n’est pas vraiment plus légitimes que Benjamin Castaldi et Géraldine Maillet à TPMP qui parlent de politique internationale ; nous, à nous deux, on a vu environ 18 % des films parmi les sélectionnés de la cérémonie 2025 mais y avait pas d’autres volontaires pour flinguer sa soirée devant Canal et je crois en plus qu’en c’est pas trop mal payé, les piges chez Cinématraque (c’est à qui, déjà, qu’on envoie le Rib ?).
Plusieurs raisons au fait que l’on n’ait pas vu les films nommés, si vous voulez savoir en préambule :
- d’abord parce qu’on a un gamin en bas âge, et qu’un gamin en bas âge ça t’ôte toute velléité de cinéphilie (quand on vous dit que les films sont trop longs maintenant, c’est pas par inconfort de la salle de cinéma ou difficulté de garder la concentration, c’est simplement par rapport au référentiel du « temps de sieste du petiot », mais ça personne ne veut l’entendre) ;
- ensuite parce qu’on habite à la campagne, et que dans un cinéma de campagne, on diffuse principalement les films qui ne sont pas nommés aux César, c’est même d’ailleurs une règle de sélection pour toute cérémonie, tout festoche : un Hong Sang Soo pas sélectionné aux festival de Berlin ou de Cannes, tu peux être sûr qu’on l’a automatiquement au Multiplex Les Quatre Vikings.
Allez, on se tait, on sort les endives du four et on commente en direct (n’hésitez pas à actualiser la page de temps en temps, parce qu’on risque d’écrire des nouveaux trucs de temps en temps ; si pas de nouvel item d’ici 10 minutes, contactez les secours).
Revivez notre direct
22h40. Abandon de poste
C’était annoncé, et ça ne pouvait pas se terminer autrement. Ça y est, c’est trop long, c’est trop chiant, et l’on pense que c’est rendre hommage à ce qu’est une cérémonie des César que de l’abandonner en cours. C’est l’heure d’aller dormir, tout le monde. De toute façon on a pigé que Niney et Exarchopoulos auront leurs statuettes, et que L’Histoire de Souleymane remporterait le reste.
Allez, bonne soirée la team, et vous couchez pas trop tard.
22h36. Le César pour Chabat qui fait zizir
Bon, on a bien fait de ne pas aller se coucher, du coup. Meilleur discours de mec qui reçoit un César, du coup. Évidemment.
22h30. Jean-Pascal Zadi nous manque
22h29. Costa Gavras entame sa 4e heure de discours
Un défi à la Rilès.
22h27. Ça va pas finir dans la demi-heure, cette histoire
Je me demande comment ils vont faire, tous, s’ils ratent les derniers métros puis RER.
22h20. Hommage à Costa Gavras
On arrive aux moments des hommages, les plus durs à passer, en général. Là en plus y a lui et Julia Roberts, autant dire que ça va être galère. Dire qu’on est en train de rater Nelson Montfort qui danse une bourrée auvergnate, sur TF1.
22h15. Beurk, meilleur court-métrage d’animation
On n’a pas vu le film, mais le pitch est tellement génial qu’il va falloir qu’on le voie. Et comme le dit si bien le réal au micro, c’est génial, les gens qui permettent de les voir, ces courts-métrages. Ça serait encore plus génial que ça arrive jusqu’à la campagne. Parce qu’en plus, c’est souvent super.
Flow, meilleur film d’animation.
22h10. Nina Meurisse ?
Elle apparaît environ 6 minutes dans le film, c’est une dinguerie. La voici meilleure second rôle (on aurait pu dire quinzième rôle, mais bon). C’est clairement la meilleure actrice du moment, mais bon.
22h09. Les applaudissements pavloviens
Dès qu’un remettant dit « démocratie », « paix » ou un truc pas trop con sur l’état du monde, que la salle applaudit tièdement, qu’est-ce que ça m’énerve, perso. Faudrait pas, hein. Mais à défaut de s’énerver sur un palmarès que je ne peux juger parce que j’ai rien vu.
22h03. Cruel bis
Quand au « BOR » de Boris Lojkine l’équipe de BORgo s’est levée et a commencé à crier sa joie. Bon, les deux films sont formidables, perso.
21h56. Putain, Michel Blanc
Lui, il savait nous mettre tous d’accord. Balasko et Lhermitte qui nous foutent les larmes.
21h54. Terrible
L’annonce de la lauréate du meilleur espoir féminin, Maïwène Barthèlemy, quand le « MA » sort de la bouche des remettantes et que Mallaury Wanecque se voit gagnante avant de comprendre que non. On a eu mal pour elle (surtout qu’elle est formidable dans le nul Les Pires).
21h48. L’autoroute du kif
Discours insipides qui s’enchaînent, César qui s’amoncellent sans qu’on ne soit capable de dire qui en reçoit, on est passés en mode passifs, on est dans les César qu’on aime, là. Ces cérémonies qui semblent durer 30 heures, s’adresser à plein de gens mais pas à nous. On regarde ces gens heureux et bien habillés avec nos Petits écoliers dans le fond du canapé, les paupières lourdes et l’appel du plumard de plus en plus pressant.
21h44. Moment danse contemporaine
Avec Sagnier et Hanrot qui parlent supra-sérieusement pendant que des danseuses se débattent sur la thématique des costumes. L’ambiance ressemble à mon évaluation du bac à l’épreuve de danse contemporaine. Bon sauf que là, j’admets, elles dansent bien. Mais same mood sérieux et pas intéressant. Je me souviens enfin pourquoi les César c’est souvent vraiment nul.
21h42. Madame est partie se brosser les dents
On est donc dans la merde, on va jamais tenir jusqu’au bout de la nuit.
21h41. Meilleur film étranger : je suis pour Sean Baker
Pas parce que j’ai aimé son film, je l’ai pas plus vu que les autres, mais juste parce que je l’ai vu promener son chien dans Deauville, y a pas longtemps, tandis que je me baladais à Deauville.
The zone of interest l’emporte et en vrai, c’est mérité, c’est un vrai grand film.
21h36. Meilleurs décors pour Monte Cristo
Qui est le film que j’ai le moins envie de voir de l’histoire, mais Mme essaie de me convaincre parce que c’est « pas si mal ». Après, « pas si mal », ça vaut clairement pas plus de 3 heures de Pierre Niney déguisé dans la gueule, perso.
21h31. Vingt Dieux l’emporte, et pas Artus
… qui semble faire un peu la gueule. Mais 100 balles qu’il tourne bougon du cinéma français, qu’il va enchaîner les navets en disant qu’on refuse de lui faire la place etc.
Un petit truc en plus est super chouette, pas plus pas moins.
Bon, et Pons Lebghil, j’ai beau beaucoup les aimer, sont vraiment pas bons non plus.
21h29. Vimala Pons, on la voit plus aux César que dans des films
Et c’est relou.
21h25. AUDIARD MEILLEURE ADAPTATION
Il hurle « silence » pour couper la musique en arrivant sur scène, et on ne comprend pas pourquoi. Mais why not.
21h22. Ils partent quand les deux zozos ?
Premier point « Pauvre Julia Roberts ! »
21h19. Le prix du court-métrage de fiction
Bon, on les a pas vus, mais les longs-métrages non plus, donc ici ça nous passionne autant que le reste. C’est « L’homme qui ne se taisait pas » qui l’a emporté.
« Pour lutter contre l’injustice, il faut surtout ne jamais se taire », explique le lauréat, face à une salle remplie de spécialistes en la matière (se taire, hein, pas le contraire).
21h18. Quenard et Marmaï continuent de creuser
Ils sont passés de à la mode à ringard en encore moins de temps que Bénabar.
21h11. ABOU SANGARE MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Evidemment c’est ultra-chelou, comme scène, ce décalage entre ce qu’il raconte, l’émotion dans la voix et ce qu’on voit dans la salle. Ça fait plein de choses dans le bide. Les larmes aux yeux, la musique pour faire se terminer le discours parce que bon. Évidemment, que tout ça est indécent.
Super film, super acteur, oui.
21h09. Premiers bides comme on aime, avec Marmaï et Quenard
Et c’est marrant de voir combien les stars respectives des deux précédentes éditions sont si rapidement passées de mecs les plus cool du moment à gars qui font des sketches pas vraiment ouf avant de remettre une statuette. Comme quoi, faut peut-être pas en gagner, des César.
21h05. Ça part en hommage à Delon
2h28 ressenties d’assemblage de bouts de films avec feu Delon, donc, pour un melting-pot qui n’a absolument aucun intérêt. Ça c’est nos César.
21h02. Deneuve débarque avec un pin’s ukrainien
Elle paraît très émue, tremblote, à bout de souffle pour conclure d’un souffle, que la cérémonie est « dédiée à l’Ukraine ». Bon, c’est quand qu’on se fout de la gueule des discours pourris ?
20h54. « Meilleur film, meilleur tweet »
La vanne de Zadi sur Emilia Perez qui se la joue Ricky Gervais. Et enchaîne en mode masterclass en engueulant Abou Sangare de foutre le zbeul auprès des préfectures où maintenant un prix d’interprétation sera nécessaire pour obtenir un visa. Zadi en feu, meilleur discours d’intro depuis des lustres.
20h50. Jean-Pascal Zadi maître de cérémonie
C’est un peu de la triche parce qu’il peut pas être nul, Jean-Pascal Zadi, et que nous on aime bien le risque, aux César, et les trucs qui foirent. « Niveau BTS, quelle réussite ! » : le mec m’a déjà tué.
20h48. Notre pari d’une fanfare dans la cérémonie transformé après 4 secondes de cérémonie
Ça joue Les Princes de la ville avec Zadi à la cam, c’est un peu classe.
20h47. « Une soirée créée par Georges Cravenne »
« Il est de la famille de Wes ? »
Bref : ça démarre.
20h38. La cérémonie est aussi en direct sur Europe 1
« On embrasse tous les auditeurs d’Europe 1 ce soir », dit Laurie Cholewa. Pas nous.
20h37. « J’avoue on va jamais tenir »
On vous préviendra quand on décrochera, mais j’ai l’impression qu’il est 22h34 alors qu’en vrai c’est même pas commencé.
20h35. Y a Zoe Saldana
Et là on a un peu honte parce qu’en fait on la connait pas trop. Y a juste Madame qui l’a vue dans une « série Netflix, mais si là, tu te rappelles, ah non tu avais lâché l’affaire et m’avais laissée regarder toute seule ».
20h30. Moment CGT spectacles
On les reconnait facilement, ils sont habillés normalement et interviewés en bout de tapis rouge, en léger différé au cas où ils diraient un truc que Canal Plus ne pourrait pas supporter.
Notre Juliette sûre, d’ailleurs, dit des trucs justes :
Le split screen de fou : à gauche elle dit qu’ils sont beaucoup à tomber dans la pauvreté ; et là à droite les bourgeois en costards et robes à des milliers d’euro qui posent, pour leur film de merde, apolitique et trop cher. Si ça fait pas détester le cinéma ça.
— Petite Antigone de rien du tout (@antigoneisqueen.bsky.social) 28 février 2025 à 20:34
20h29’35. Point « oh y a Alain »
Alain Chabat apparaît furtivement, faut pas cligner de l’oeil. Et comme ça vous direz comme nous, de concert, « Oh, y a Alain ! ». J’espère qu’il ne tournera jamais vieux con, parce que ce point rituel du « Oh y a Alain », c’est vraiment le dernier truc qui nous raccroche tous ensemble via un consensus général à un semblant de sympathie pour « la grande famille du cinéma ».
20h29. Point Pierre Niney
Qui a une chaussette floquée Benjamin Lavernhe et une autre floquée François Civil. Efficace et pas cher, c’est validé, ici.
20h24. Julia Roberts, l’heureuse élue
Elle arrive dans la salle. D’après nos informations, elle a subi un entraînement de plusieurs semaines, pour tenir l’ensemble de la soirée sans bailler ni dormir.
20h21. « Il a évolué comment, le cinéma, alors ? »
Point pire question de Tapis rouge possible, donc, et meilleure réponse en mode « ben j’en sais rien », par la reine Hélène Vincent, dont on vient de se dire « oh elle joue dans un nouveau Ozon ? » Ensuite, on a regardé ce qu’il avait fait depuis Grâce à Dieu, et découvert qu’on avait décidément raté pas mal de films, ces dernières années.
20h15. Abou Sangare coeur coeur
« Le cinéma m’a permis de m’engager une nouvelle fois dans la vie. » On confirme, c’est via Lena Situation qu’on chope les seules belles interviews. Abou Sangare au micro de n’importe qui d’autre, ça donne un moment naze.
Evidemment, par ailleurs, il doit gagner. Super acteur, super film, l’un des seuls qu’on a vus mais on est sûrs de nous.
20h12. « Canal Plus, c’est le cinéma en général. » « Évidemment, évidemment. »
On a raté le début de l’échange de Rachida Dati avec Laurie Cholewa, mais on regrette bof.
20h08. Bon, du coup on a vu pour Trump et Zelensky
Heureux ceux qui vont festoyer ce soir aux César, loin de tout ça. Là ça fiche un petit coup, je vous avoue.
20h04. Pub
On zappe pour pas donner d’argent à Bolloré.
20h01. Plan furtif sur Rachida Dati
C’est pour que vous ayez le timecode.
20h00. Point Raphaël Quenard
Et je crois que Mme a sorti la phrase que tout le monde a sortie lorsqu’il est apparu à l’écran : « Ça y est, je l’aime plus, il me soûle. » Étant donné que je me faisais la même réflexion au même moment, je me dis que c’est sûrement universel.
19h55. Léna Situation reine du Tapis rouge
En live sur tous les réseaux sociaux et sur Canal, critiquée parce qu’elle aurait ainsi « pris la place d’un journaliste », elle montre qu’elle est la queen du Tapis rouge ; sincère et au plaisir communicatif, elle laisse causer les gens et les langues se délier, sans orienter bêtement la conversation vers des banalités chiantes, en témoigne le beau moment avec l’équipe d’Un petit truc en plus. De toute façon, la place des journaleux ciné c’est dans les salles obscures, pas sur les Tapis rouges. Dispos pour tout fight (on sait bien qu’ils sont pas méga-forts à la bagarre, les journalistes cinéma).
19h44. Premier point Pierre Lottin
Digne successeur de Raphaël Quenard au César de l’acteur qu’on va voir toute la soirée c’est sûr et certain. Première punchline bien vue à une question un peu débile en mode « si vous deviez choisir un instrument de musique pour ce soir ? », et du tac au tac, le père Lottin qui répond « le pipeau ». Un grand.
19h41. ON A TROUVÉ NOTRE FILM CHOUCHOU
C’est Le roman de Jim, c’est chef-d’oeuvre, j’espère que ça va tout gagner. Apparemment, ça ne pourra pas tout gagner parce que c’est pas trop nommé, en vrai. Bon, mais Laetitia Dosch & Karim Leklou sur le Tapis rouge = la classe.
19h40. « Votre programme vous est présenté par Numéro 5 de Chanel »
Ça change des monte-escaliers Stana avant Des chiffres et des lettres moi j’dis.
19h34. C’est la pub
On zappe pour ne pas donner d’argent à Bolloré, donc on va p’têt rater le début du Tapis rouge, mais ce sont les risques de l’engagement politique, on est prêts à vivre avec.
19h32. « Y a des creux, y a des bosses, y a des trous, et tout ça sur la dorure »
Madame est sortie de son état végétatif pour dire « ah c’est pas faux » quand André Dussolier vient de comparer la statuette des César avec la carrière d’un acteur.
19h28. Ah si y a quand même des trucs
Là y a des vedettes qui ont eu des César qui racontent dans un doc combien c’est cool d’avoir un César. Moi j’avoue que j’en ai eu six, et que c’est assez sympa mais ça vaut pas pour autant un Golden Blog Award.
Windows remet le Golden Blog Award ciné à Cinématraque. Bravo aux vainqueurs ! #gba2012
— Windows France (@WindowsFrance) November 14, 2012
19h26. C’est pas commencé
On a démarré le live trop tôt. Venez on parle d’autre chose, du coup…
19h10. 30 minutes du tapis rouge
Je me dis qu’on n’a pas fait de bingo Cinématraque cette année. Mais que si vous jouez avec vos potes à un truc de gages lorsqu’une vedette pré-définie apparaît à l’écran, évitez de prendre Pierre Lottin ou Pierre Niney, sauf si vous aimez les gages. Allez, on met dix balles sur une fanfare sur scène, aussi, c’est cadeau.
18h10. Les sacrifices
Je sais pas trop si vous vous rendez compte, mais pour tenir ce live, je viens de voir que l’on sacrifie Danse avec les stars, sur la Une. Aussi, quelqu’un aura-t-il l’amabilité de nous prévenir lorsque ce sera l’heure de la gigue de Julien Lepers ? Le pauvre a tellement ramé durant les entraînements, j’espère qu’il va réussir.
15h36. La notif qui tiraille
Alors certes on s’est un peu engagés en écrivant sur le forum de discussion de Cinématraque qu’on se chargerait de faire un suivi assidu de la soirée des César. Direct on a écrit le texte introductif, on a commencé à échanger des bribes d’idées de trucs rigolos à raconter etc., on s’est préparés à se coucher à 4h du mat en attendant que Vincent Lindon ouvre la putain de dernière enveloppe et tout…
Mais là, y a gros dilemme, parce qu’Olivier Marchal a sorti son 43e film Netflix de 2025, et je suis pas sûr que les César fassent le poids.
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