[Deauville 2023] Rencontre avec Aitch Alberto, réalisatrice de Aristote & Dante découvrent les secrets de l’univers

Quelques heures après la projection d’Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers, j’ai rencontré Aitch Alberto dans le hall beaucoup trop imposant de l’hôtel Royal Barrière à Deauville. Ce genre d’hôtel où tu sais que tu n’auras jamais les moyens de te payer une chambre et où tu te sens affreusement con. Surtout quand tu te tapes une crève naissante à cause de la chaleur et de la climatisation. Et surtout quand ton anglais devient, du coup, un peu bordélique.

Mais qu’importe : quand j’ai su que la réalisatrice allait présenter son film à peine deux jours plus tard à la Maison Blanche, je me suis dit que ça allait être l’une des meilleures interviews de ma vie. Et ça l’était. On a donc parlé de Aristote et Dante, un coming of age qui faisait partie de la compétition de ce 49e Festival de Deauville. Une petite surprise qui sort un peu des conventions et des stéréotypes, qui laisse enfin penser que l’on peut raconter des histoires queer autrement.

Adapter Aristote et Dante au cinéma a été une véritable aventure pour vous, et ce sur plusieurs années…

Ça fait neuf ans que j’ai lu le livre pour la première fois, et il m’aura fallu sept ans avant d’enfin pouvoir entrer en tournage. C’était une très longue aventure ! J’avais lu le livre d’une traite. Pour moi, c’était une très belle histoire que je n’avais encore jamais lue avant, qui allait à l’encontre des clichés et lieux communs qu’on a l’habitude de voir non seulement dans la représentation de la communauté queer, mais aussi de la communauté latino, surtout aux États-Unis. Ça se limitait à des trafiquants de drogue, des servantes… c’était la façon dont on voyait les Mexicains, à l’époque. Avec Aristote et Dante, c’est tout le contraire. Ça m’a inspiré de bien des façons et c’est ce pourquoi je voulais absolument pouvoir raconter cette histoire au cinéma.

Vous avez contacté Lin-Manuel Miranda, qui était la voix de la version audio du livre, et vous l’avez convaincu de devenir producteur sur le projet ! Comment ça s’est passé ?

On a essayé de prendre contact avec lui en respectant les règles, entre managers et agents, façon Hollywood… mais je ne suis pas très fan de la façon dont Hollywood fonctionne. Je me suis dit que je pouvais me débrouiller toute seule, selon mes propres conditions, donc je lui ai envoyé un tweet ! Et vingt minutes plus tard, il m’a répondu. Et trois mois plus tard, on était à Los Angeles et il devenait producteur sur le film. Il avait déjà un vrai rapport avec cette histoire, et je pense qu’il savait lui aussi à quel point elle était importante, donc j’avais espoir qu’il croie en ma vision, et qu’il puisse l’imaginer sur le grand écran.

Le casting du film a beaucoup changé entre la lecture du scénario que vous avez faite il y a des années et aujourd’hui. Reese Gonzales a cependant gardé le rôle de Dante. Comment la rencontre entre lui et Max Pelayo s’est-elle passée ?

Il y a quelques années, j’avais effectivement une première version de mon casting et les choses ont changé. Mais Reese a pu garder son rôle et il le méritait ! (rires) Je l’ai rencontré à l’occasion de cette lecture et j’avais très peur qu’il soit déjà trop âgé pour faire le film, mais il avait toujours ce même esprit sublime et sans peur que lorsqu’il avait seize ans, et c’était absolument nécessaire pour son personnage. C’était très important pour moi de trouver deux adolescents, qui étaient l’essence même de ce que sont Aristote et Dante pour moi. Quand j’ai rencontré Max, après une longue période de casting et après avoir vu beaucoup d’acteurs, c’était assez évident : Aristote, c’était lui. Je savais que c’était lui, même s’il fallait encore passer toutes les autres étapes du casting pour être sûre de mon choix. Une fois les deux acteurs réunis, la question ne se posait même plus : je tenais Aristote et Dante. Il y avait une alchimie naturelle et indéniable entre eux.

On parlait d’âge à l’instant : il y a enfin du changement dans les teen dramas, dans lesquels on avait l’habitude de voir des acteur.ices plus âgés que leur rôle… Du coup c’était une évidence pour vous de caster des acteurs si jeunes ?

C’était très important pour moi ! Je suis fatiguée de voir des acteurs dans la trentaine incarner des jeunes de dix-huit ans…

Un peu comme Riverdale !

Oui, mais dans Riverdale il y a une vibe soap-opera, quelque chose d’un peu irréel. Je voulais que mon film soit authentique, qu’il semble vrai. C’est pour ça que je ne voulais pas caster de jeunes acteurs très connus. Il n’y en a pas beaucoup, d’autant plus quand on parle d’acteurs d’origine latine. Mais je voulais deux acteurs qui donnaient bel et bien l’impression d’être eux-mêmes.

J’en parlais d’ailleurs dans la session de Q&A après la projection du film, car je voulais vraiment prendre soin de mes acteurs et de leur environnement pour qu’ils se sentent en sécurité. Je voulais qu’ils sachent qu’ils pouvaient compter sur moi, et s’aider l’un l’autre. C’était une grande partie de mon travail sur ce film. Ça n’a pas été très difficile ; ça nous a juste pris beaucoup de temps d’apprendre à nous connaître. On a parlé de l’histoire, des personnages, de la façon dont ils pouvaient s’inspirer de leur propre vie pour nourrir leur personnage. Je pouvais sentir qu’ils avaient vraiment hâte de s’investir dans le projet, et je pense que ça se voit dans leur interprétation à l’écran.

Pensez-vous avoir été plus présente pour Reese et Max que pour les autres acteurs plus expérimentés de l’équipe ?

J’étais présente pour tout le monde ! Mais plus particulièrement pour eux, c’est vrai. J’étais un peu comme une maman ours et je voulais les protéger à tout prix, parce que c’était un travail très exigeant, en particulier pour le personnage d’Aristote. À travers chaque scène, c’était essentiel pour moi de veiller sur leur expérience. Je voulais qu’ils se sentent le plus à l’aise possible à chaque instant, sur chaque point de l’histoire, personnellement et professionnellement.

Le livre comme le film sont vécus du point de vue d’Aristote, mais on remarque très vite à quel point lui et Dante sont radicalement opposés, que ce soit dans leur relation avec leurs parents… ou même juste leur chambre !

Oui ! Il fallait qu’on trouve des manières de raconter ces différences dans l’histoire, mais aussi visuellement dans la mise en scène, sans avoir nécessairement à dire quoi que ce soit, du genre « je suis comme ça, je suis solitaire… » etc. Je voulais que leur vie puisse refléter leur personnalité et la façon dont ils se perçoivent. Je voulais explorer cette juxtaposition des deux familles, et pas seulement afin de montrer les différentes socioéconomiques entre elles deux, car ce n’est pas vraiment l’intérêt. Il y a aussi toute une différence générationnelle : on peut voir deux manières totalement opposées d’élever ses enfants et de construire un monde autour d’eux. C’est leur façon d’être.

Et quand on parle de la communauté latino aux États-Unis, on parle d’un peuple qui est venu sur ces terres avec en tête l’idée de survivre, de travailler, de trouver une façon de s’intégrer. Alors on ne parle pas, on ne dit pas forcément ce qu’on ressent. La famille de Dante vient d’une génération plus jeune, qui avait plus de choix. Je pense qu’on voit totalement l’incidence que cela peut avoir sur la vie d’Aristote, mais aussi sur ses parents eux-mêmes, surtout dans le livre, et c’est pour ça que je voulais absolument que ça fasse aussi partie de mon film.

Ce que j’aime dans le livre, et dans le film, c’est que c’est une histoire universelle. Et en même temps, elle dit beaucoup de choses de la société et de l’histoire américaine, tout en créant un véritable décalage entre la période à laquelle elle se passe et la modernité qui sen dégage.

Oui ! C’était essentiel pour moi d’aller totalement à l’encontre de toutes ces choses qu’on a pu voir avec redondance. C’est important de montrer qu’il y a d’autres possibilités, que tout n’a pas à se passer d’une seule et même façon. Voilà pourquoi je voulais créer une sorte de conte de fées, qui resterait pourtant très subtil et ancré dans la réalité, mais où la magie serait possible. Il fallait que cette histoire soit pleine d’amour. Je pense qu’on doit avoir cette responsabilité de montrer des histoires différentes qui puissent surtout permettre aux spectateurs de réfléchir. Ça permet de créer le dialogue.

Je voulais mettre en scène une histoire qui se déroule dans les années quatre-vingts, qui ressemble beaucoup aux années quatre-vingt, tout en étant intemporelle et en dehors de tous les stéréotypes que l’on a l’habitude de voir de cette époque. Comme les néons, les coiffures alambiquées. Quand ma mère me montrait des photos des années quatre-vingt, ça ne ressemblait pas du tout à ça ! Ça permet au film d’être multigénérationnel : toutes les générations peuvent vivre le film, y compris les plus jeunes, auxquelles on ne fait peut-être pas assez attention. En tout cas, ça me fait vraiment plaisir que tu aies remarqué tout ça, c’est quelque chose qui comptait beaucoup pour moi.

Je voulais que le film ressemble à un lointain souvenir, un peu comme un album photo qu’on serait en train de feuilleter. C’est de cette façon aussi que le film parvient à mélanger les temporalités, en nous semblant lointain et presque futuriste à la fois. Je me suis beaucoup inspirée de l’œuvre du photographe William Eggleston pour la mise en scène.

Et pour la musique, je voulais aussi évidemment que ce soit une façon de se rappeler l’époque, mais tout en essayant de choisir des chansons qui ne soient pas les mêmes que d’habitude. Je voulais des chansons capables de retransmettre la joie derrière l’histoire et les émotions ressenties par Aristote. Ces émotions étaient notre priorité dans chaque aspect du film : les couleurs qu’on pouvait utiliser à l’image, comment serait disposée la chambre de Dante afin de correspondre à sa personnalité.

Et surtout, le film va à l’encontre de ce qu’on a l’habitude de voir sur le coming out, qui est souvent vécu comme quelque chose dont on a peur, comme s’il fallait forcément avouer quelque chose d’horrible…

Il faut que ça s’arrête ! On perpétue le même schéma continuellement. Quand j’ai dit à ma mère que j’étais trans, elle m’a simplement répondu « oui, je sais » (rires). Et c’est arrivé assez tard dans ma vie. Je veux voir plus de scènes de ce genre. Où le coming out n’est pas un problème. Plus on parviendra à faire des scènes comme ça, à changer nos façons de raconter des histoires et de changer les cultures, mieux ce sera. Quand je faisais le film, j’avais toujours des notes avec moi. Là-dessus, j’écrivais tout ce que je ne voulais pas être en tant que réalisatrice, toutes les histoires que je n’avais pas envie de voir.

Le souci avec tous ces films qui portent sur la quête d’identité, c’est qu’ils ne parlent effectivement que de ça, et pas de toutes les autres choses qui peuvent nous influencer. Quand on fait son coming out, ça ne veut pas forcément dire qu’on a peur de la réaction de notre famille, mais plutôt qu’on a peur de les décevoir sans avoir conscience de l’amour qu’elle porte à notre égard. Il est essentiel de mettre en avant cet amour qui est bel et bien là et de rester ouvert à cet amour. Je ne sais pas si ça répond bien à ta question ? (rires)

Absolument ! Parce que c’est tout ce que j’ai envie de voir dans des romances queer à l’écran.

Oui, parce que c’est ce qu’on vit ! J’imagine que tu as une certaine expérience de la communauté queer, sans vouloir partir de ce principe, mais je l’imagine vu les questions que tu as pu me poser. C’est ce qu’on a envie de voir en tant que personnes queer, et c’est pour ça qu’on se retrouve aujourd’hui à avoir l’occasion de se rencontrer et d’en parler, et aussi que tu puisses te reconnaître dans un film tel que le mien. C’est ce qui se passe : nous, personnes queer, racontons enfin nos propres histoires, comme tu as pu me le dire avant qu’on débute cette interview.

En tant qu’adolescente queer, est-ce que vous aviez des repères ou des safe places culturels ? Des films, des livres…

Justement, non. Je n’ai pas eu de film dans lequel j’ai pu me reconnaître véritablement. Du moins, pas quand j’étais jeune. Ça a pris beaucoup de temps avant que je ne trouve vraiment quelque chose où je me suis identifiée. À dix-huit, j’ai vu Paris is Burning (un documentaire de Jennie Livingston sorti en 1991, sur la communauté queer à New York à travers des portraits de drag queens, le ballroom, le voguing…). Et je me suis dit « Wow… Peut-être que… je ne suis pas seule ?! » (rires). Alors que dans tout ce que j’avais pu voir d’autre au cinéma ou à la télévision américaine, les personnes trans faisaient l’objet de blague. C’étaient des gens étranges qu’on montrait du doigt, donc j’avais peur et ça ne m’aidait pas du tout à m’accepter telle que j’étais. Il y avait des films que j’appréciais pour des personnages de femmes fortes, mais rien qui ne me semblait vraiment authentique du côté de personnages queers.

Aujourd’hui, quand je vois certains films ou séries, je me dis que j’aurais aimé avoir ça des années plus tôt !

Exactement ! Et c’est aussi pour ça que Benjamin Alire Sáenz a écrit ce livre. Il a fait son coming out à cinquante ans. Si ça lui a pris autant de temps son coming out, je pense que c’est aussi lié à cette absence de représentativité dans la littérature, d’histoires dans lesquelles on peut dire qu’il n’y a rien de mal à tout ça. Quand j’étais très jeune, j’ai fait mon coming out gay car je me disais à l’époque que c’était ce que j’étais. Mais ce n’était pas tant ma vérité, parce qu’il faut pleinement l’accepter. Et concernant la transidentité, c’est encore un autre sujet radicalement différent. On est encore très en retard sur son acceptation et sa représentation.

Pensez-vous que les choses commencent enfin à changer dans l’industrie ?

Je ne pense pas que le changement se soit encore produit. Ça se fera petit à petit. C’est l’impression que j’ai aux États-Unis, en tout cas. Je ne sais pas ce qu’il est pour la France, j’ai juste entendu dire que ce n’était pas forcément plus facile…

Non, pas du tout ! (Rires)

Je ne peux pas dire que l’industrie ait changé. Même si on est en train de discuter tous les deux d’un film aujourd’hui, je ne peux pas. Je pense que les nouvelles générations se rendent compte que les choses doivent être plus faciles pour elles, mais pour ma génération, et d’autant plus dans l’industrie du cinéma, on aime se voiler la face et se dire qu’il y a eu une évolution alors que ce n’est pas du tout le cas.

Même si on a réussi à faire ce film, ça a été très difficile. Je ne pense pas que les bonnes personnes comprennent vraiment ce qu’il y a à faire aujourd’hui. On peut très bien dire que tout le monde a envie de voir telle histoire, et qu’en plus, on a pu impliquer un.e réalisateur.ice trans, mais ce sans comprendre véritablement quel est le problème. C’est une fois qu’on aura éveillé les consciences que le changement pourra se produire.

C’est pour ces raisons que j’ai été très surpris de découvrir ce qu’on appelle les séries boys love en Asie, où les histoires ne tournent pas autour de l’homosexualité des personnages, mais juste autour de personnes qui s’aiment et ce qui en découlent. Je trouve qu’on retrouve ça dans Aristote et Dante.

C’est parfaitement ce que le film est à mes yeux. Aristote ne dit jamais qu’il est gay. Il dit qu’il est amoureux de Dante. Ce qui ne veut dire que l’amour transcende totalement le genre ou l’identité d’une personne. Quand les spectateurs quitteront la salle de cinéma après avoir vu le film, j’aimerais qu’ils se disent que peu importe la personne dont on tombe amoureux, et qu’ils ne devraient pas avoir une vision étriquée de ce que l’amour peut être.

Malgré le décalage entre la période à laquelle se déroule le film et sa modernité, vous n’oubliez pas de mettre en scène le fait qu’on mourrait alors du SIDA…

Oui, je ne voulais pas non plus totalement me détourner de la réalité, sans pour autant que ce soit au cœur de l’histoire. Parce qu’on a vu tellement de films dans lesquels des personnes queer mourraient de la maladie. Et c’était aussi une façon de montrer que le Texas était un endroit très différent de New York ou Los Angeles, par exemple.

Je voulais aussi parler un peu plus du choix du Texas étant donné tout le bagage historique des états du sud…

Oui, et surtout que le Texas connaît encore des jours très difficiles aujourd’hui. Je pense qu’on ne peut plus nier ce qui se passe quand on voit cette lutte acharnée, cette haine à l’encontre des personnes trans. Et pourtant, on est là. Et les choses ont changé petit à petit, avec l’acceptation de différentes communautés. Nous ne sommes pas un secret qu’on peut dissimuler comme ça : nous faisons pleinement partie de la société américaine au même titre que n’importe qui d’autre.

L’un des moments que je préfère dans le film, ce sont les scènes où Aristote est à la piscine. Entre le début et la fin du film, il a appris à nager et à se connaître lui-même...

Oui, c’était une parfaite métaphore visuelle de l’histoire ! Dans le livre, on est plongé dans les pensées d’Aristote. Donc je devais trouver tout ce que je pouvais de façon à retranscrire visuellement ce qu’il ressentait ou ce qu’il traversait. L’eau, c’était parfait pour ça. Et même si Benjamin en parle dans le livre, je trouvais que c’était une très belle idée visuelle. Et d’une certaine façon, cela permet à Aristote de créer son propre univers une fois sous l’eau.

Peut-on aussi reparler d’une scène spécifique du film ? Il y a un combat très violent à un moment donné, qui m’a même semblé plus violent encore que dans le livre. C’était voulu ?

Oui, je voulais que cette scène soit très violente. C’était un choix délibéré afin de montrer toutes les émotions qui étaient contenues par Aristote, non seulement ce qu’il ressentait par rapport à lui-même, mais aussi par rapport à toute sa famille, ou encore envers toute cette culture de la masculinité. Alors oui, à un moment, toute cette colère sort parce qu’il le fallait. Et même si les conséquences sont peu importantes derrière, car on est dans une petite ville où tout le monde se connaît, je pense qu’il était nécessaire d’avoir un tel moment dans le film. C’est aussi une façon de détourner les stéréotypes, car on a vu tant de personnes queer victimes d’agression, et non l’inverse. Alors pour moi, c’était aussi un moyen de m’en prendre à l’industrie cinématographique et à toutes ces choses qu’on a beaucoup trop vues.

Interview réalisée le lundi 4 septembre 2023 à l’hôtel Royal de Deauville. Merci à Aitch Alberto pour sa disponibilité et à Hugues Peysson de L’Atelier Distribution pour l’organisation de cette rencontre.

Crédit photo : Jacques Basile (Festival de Deauville)

Aristote & Dante découvrent les secrets de l’univers, un film de Aitch Alberto. Avec Max Pelayo, Reese Gonzales, Eva Longoria… Présenté en Compétition lors du 49e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Prochainement distribué en France par L’Atelier Distribution.

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