Diffusée en fin d’année dernière, la série Big Dragon a fait son petit effet et a révélé le duo Mos Bank, dont il s’agissait des premiers rôles principaux. Quelques mois après la fin de la première saison (oui, la série s’achève avec la promesse d’une suite !), les acteurs se lancent dans une première tournée de fan meetings à travers le monde… et ils passeront par la France !
Le samedi 17 juin (d’abord prévu le 25 mars, le fan meeting a été reporté vu la situation politique conflictuelle en France), Mos et Bank seront à Paris, au Grand Rex (update du 27 mai : l’événement a changé de lieu !), pour un événement co-organisé par Annasia Studio Events et Star Hunter Entertainment. Au programme pour tout le monde : un concert, une interview, des jeux avec les acteurs et quelques surprises… En fonction du billet acheté, quelques privilèges supplémentaires comme une photo de groupe avec Mos et Bank, un hi-touch et une signature. Toutes les informations et la billetterie (qui ouvrira courant avril) se trouvent sur le site d’Annasia Studio Events.
Comme je n’ai pas envie de passer à côté d’une opportunité d’en apprendre davantage sur l’industrie des séries boys love en général ou sur ses acteurs, j’aurai le privilège d’être présent au fan meeting ! Pour cela, je dois adresser une fois encore tous mes remerciements à l’équipe d’Annasia Studio Events pour sa confiance. A cette occasion, revenons justement sur la série Big Dragon…
C’est quoi, Big Dragon ? Comme pas mal d’autres BL, c’est l’adaptation d’un web novel, signé Aiden N Vivienne (j’avoue, j’ai voulu chercher qui c’était, mais j’ai pas trouvé grand chose). Et comme d’autres BL (bis), le titre est en fait la combinaison des noms de son principal couple : Big, c’est ce par quoi l’on traduirait le nom de Yai (Isbanky), et Dragon est le nom de Mangkorn (Mos). On découvre les deux garçons passant une nuit torride… sans savoir alors qu’en réalité, ils se détestent. Yai a filmé leurs ébats pour se venger de Mangkorn qui finit par prendre possession des images… et à renverser la situation. Ils seront également contraints de se rapprocher lorsque Yai découvre que l’architecte chargé de rénover le bar de son père, dont il a la charge, n’est autre que… son rival (évidemment, sinon c’est pas drôle).
Le rival to lovers, c’est l’un des tropes hyper récurrents des boys love : Bad Buddy est passé par là, My School President aussi plus récemment, My Secret Love, Semantic Error… Ce type d’histoire, on le connaît. Et pourtant, même en tant que spectateur, on y revient et on y reste quand c’est bien fait. Même si on a parfois des impressions de déjà vu, il y a toujours un petit quelque chose qui fait qu’on s’accroche. Quelque chose qui permet à la série de tirer son épingle du jeu.
Big Dragon a plusieurs tours dans son sac. La réalisation de Puwadon Naosopa et sa photographie très soignée tout d’abord, qui subliment plusieurs points clés de la relation naissante entre Yai et Mangkorn. Comme l’épisode 7, où ils décident de faire un peu tout et n’importe quoi : aller au restaurant, dans un parc d’attractions, essayer d’attraper une peluche dans ces machines à grappin vouées à creuser votre compte en banque comme moi quand j’achète les produits dérivés de BTS… Leurs scènes d’amour aussi, qui tirent profit des lumières et des jeux de couleurs pour être de véritables beaux moments d’intimité, contrairement à l’érotisme facile ou la quasi-vulgarité d’autres séries. Ses moments comiques – c’est surtout dans ses premiers épisodes que Big Dragon est très drôle, quand la relation entre Yai et Mangkorn est encore ambigüe, ou à chaque fois qu’apparaissent les gardes du corps de Yai. S’ils sont peut-être mes bodyguards préférés depuis ceux de KinnPorsche, je doute quand même de leur efficacité sur le terrain vu à quel point ils ont un peu peur de tout.
Et même si la série retrace des points inévitables des boys love, comme les ex qui reviennent toujours dans la partie, c’est quand même pour nous surprendre un petit peu. Il n’y a pas un, mais bien deux ex qui sèment le trouble : un ex de Yai, mais aussi la fiancée de Mangkorn (oui, la fiancée au féminin). Peut-être que le scénario patauge un peu trop longtemps dans cette intrigue, mais elle permet aussi à Big Dragon d’être une représentation un peu plus « réaliste » de la société thaïlandaise actuelle. Contrairement à un Cutie Pie, par exemple, où le principal couple masculin était fiancé depuis l’enfance, Mangkorn a été casé de force par sa famille avec une femme. L’ouverture de la société à toute forme d’amour n’est donc pas négligée… d’autant plus quand on en apprend avantage sur cette fameuse fiancée. L’autre réussite, c’est évidemment le charisme de Mos et Bank. Tout oppose leurs deux personnages, et pourtant, ils se complètent l’un l’autre. Mangkorn est plus secret, sur la défensive, tandis que Yai est bien plus extraverti, sarcastique (et profondément drôle). Alors oui, on sera là pour la saison 2, tout comme on sera là pour le fan meeting parisien !
Big Dragon The Series, une série réalisée par Puwadon Naosopa, avec Panuwat Sopradit (Mos), Mondop Heamtan (Isbanky / Bank), Bovorn Kongnawdee, Jetsadakorn Bundit… Disponible légalement en France sur YouTube (version censurée) et sur les plateformes Viki et Gagaoolala.
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Bonjour Gabin,
Avec l’équipe, nous te remercions pour cet article rafraîchissant. On espère sincèrement que tu apprécieras notre compagnie ainsi que le Fan Meeting MOSBANK ON A WALK durant ce moment assez unique ^^
A très vite ~