Christopher Nolan nous a livré, avec Batman Begins (2005), The Dark Knight (2008) et The Dark Knight Rises (2012), une trilogie cinématographique d’envergure, dédiée à l’un des super-héros les plus populaires qui soient. En un sens plus sérieux et plus sombres que les précédentes adaptations des aventures du Caped Crusader, les trois opus qui composent la Dark Knight Trilogy nolanienne s’intéressent à la manière dont un homme peut dépasser sa condition de simple mortel pour s’élever au rang de symbole.
Je vous propose de jeter un œil ensemble aux différents thèmes abordés dans la trilogie Dark Knight, ainsi qu’à la symbolique qui se construit peu à peu au cours de ces quelque 7 heures 30 de pellicule. C’est bien évidemment une liste non exhaustive, et je vous invite à me livrer vos impressions dans les commentaires.
La peur
Dès les premières images de Batman Begins, Nolan nous montre qu’il s’intéressera plus au personnage de Bruce Wayne qu’à Batman en lui-même. En effet, lorsque le film débute, nous découvrons un Bruce Wayne (Christian Bale) errant depuis plus de sept ans, en quête de ce qui lui permettra de comprendre de quelle manière fonctionne un criminel.
Son chemin croise celui de Ra’s al Ghul (Liam Neeson), qui se dissimule alors sous le nom de Ducard, le leader de la Ligue des Ombres. Celui-ci deviendra le mentor de Bruce et lui apprendra à dépasser ses peurs pour surmonter sa condition d’homme, pour devenir « quelque chose de plus ».
La peur (et la manière de l’affronter) est sans l’ombre d’un doute le thème le plus important de Batman Begins, ce qui se retrouve dans les choix faits par Nolan et David S. Goyer en termes d’adversaires : l’Epouvantail (Jonathan Crane de son vrai nom, incarné par Cillian Murphy), qui sème la peur grâce à un produit chimique provenant de fleurs fournies par Ra’s al Ghul.
Bruce, grâce aux enseignements de Ra’s al Ghul, dépassera sa phobie des chauves-souris et ira jusqu’à les utiliser pour insuffler la crainte dans l’esprit de ses adversaires. Il retournera cette peur primale contre ceux qui dirigent grâce à la peur qu’ils font naître chez les autres. Il est question, ici, de rétablir la balance.
La Ligue des Ombres, dans Batman Begins, souhaite rayer Gotham City de la carte, en diffusant la toxine mise au point par l’Epouvantail. Une fois inhalée, elle provoque des hallucinations qui feront sombrer l’individu comme la masse dans la folie, amenant à une destruction de la ville par ses habitants. Batman réussira bien entendu à contrecarrer les plans de Ra’s al Ghul.
Il est intéressant de noter que la peur sera également utilisée comme moyen de destruction par les adversaires que Bruce devra affronter dans The Dark Knight et The Dark Knight Rises. Dans le premier, le Joker (Heath Ledger) fera voler en éclat l’ordre établi en introduisant une anarchie somme toute contrôlée dans le système. Des explosions éparses, des menaces de mort mises à exécution, une véritable terreur distillée grâce à des vidéos envoyées aux médias, et des actes spectaculaires suivis par ces mêmes médias. Ce fait sera poussé à son paroxysme quand le Joker enlèvera l’un des présentateurs vedettes de Gotham, et qu’une vidéo (annonçant le bouquet final qu’il souhaite offrir à la ville) sera relayée par les différentes chaines d’information.
Le Joker est dans ce film un agent du chaos en roue libre. Il ne souhaite pas voir Gotham City détruite afin de remettre de l’ordre dans le monde occidental (ce qui était l’intention de la Ligue des Ombres, qui avait fait de même au cours des siècles passés avec Rome ou Londres). Il souhaite au contraire la voir s’embraser, juste pour la beauté du spectacle. Il instaure la peur car il peut frapper n’importe où, n’importe quand et n’importe qui. La folie nécessaire à la destruction de la ville n’est donc pas ici produite par un produit chimique, mais par la peur qu’un seul homme insuffle grâce à ses actions. Cela étant, les habitants de Gotham City prouveront au Joker qu’il se trompe, ce qui ne le dérangera pas puisque sa plus grande réussite sur la destruction morale de l’un des meilleurs hommes de la ville.
Une autre forme de peur est utilisée dans The Dark Knight Rises. Nous y découvrons en effet Bane (Tom Hardy), un terroriste tant au niveau de la stature que des paroles. Il est d’ailleurs bon de rappeler que quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent. Bane se présente à Bruce comme l’héritier de la Ligue des Ombres, venu à Gotham City pour accomplir la destinée de Ra’s al Ghul, mort alors qu’il tentait de détruire la ville.
Bane coupe la ville de quasiment tout contact avec le monde extérieur, suite à une série d’explosions contrôlées, qui ne laisseront qu’un pont intact. Il dispose également d’une bombe atomique, dont le noyau, se dégradant, doit exploser au bout de cinq mois. Il se garde bien de livrer ce détail à la population, lorsqu’il instaure la loi martiale et ordonne aux citoyens de Gotham de reprendre leur ville des mains des nantis et des bureaucrates véreux.
L’idée de Bane est d’insuffler dans le cœur des habitants l’espoir qu’ils ne mourront pas, et qu’ils s’en sortiront s’ils font ce qu’il leur commande. Il annonce d’ailleurs que le détonateur est confié à un citoyen, et que la bombe explosera si quiconque essaie de quitter la ville. Comme il le dit à Bruce en le jetant au fond d’une prison : il n’y a pas de désespoir sans espoir.
Sous ses allures de leader, Bane ne fait qu’obéir aveuglément à un faux idéal. Il ne s’agit pas en effet de rendre la justice à la manière de la Ligue des Ombres, qui souhaitait la destruction de Gotham pour rétablir une certaine forme d’équilibre. Il s’agit de vengeance pure et simple, Bane œuvrant en fait pour le compte de Talia al Ghul (Marion Cotillard), la fille de Ra’s, qui ne pardonne pas la mort de son père à Bruce. Même si ce dernier ne l’a pas tué, que ce soit directement ou indirectement.
Le dépassement de soi
Thème central de la trilogie Dark Knight s’il en est, le dépassement de soi et l’élévation à quelque chose de plus que notre simple condition d’homme atteint ici le stade du symbolisme. Ce symbolisme se retrouve d’ailleurs dans les titres des trois films.
Batman Begins marque les débuts du futur Chevalier Noir (il n’apparaît d’ailleurs qu’au bout d’une bonne heure de film) : il est Batman et commence à se faire connaître en tant que tel.
Dans The Dark Knight, il apparaît dès les premières minutes du film, connu de tous. Mais c’est sa décision finale, celle d’endosser les crimes commis par un Harvey Dent (Aaron Heckart) devenu Double-Face, afin que la réputation du procureur reste sauve, qui le fera accéder à un autre rang dans les yeux du spectateur, représentés à ce moment-là par ceux du Commissaire James Gordon (Gary Oldman). Le sacrifice de Bruce pour le bien de Gotham l’élèvera à ce moment précis au rang de Chevalier Noir.
Enfin, dans The Dark Knight Rises, nous sommes témoins du passage de Batman du rang de paria pour la société à celui de véritable légende, une fois qu’il aura sacrifié sa vie (du moins aux yeux du monde) pour cette même société. Une statue sera d’ailleurs érigée en son honneur.
Bruce le dit clairement à Alfred (Michael Caine) lorsqu’ils se trouvent dans l’avion qui les ramène à Gotham après les errances de Bruce dans Batman Begins : en tant qu’homme de chair et de sang, il ne peut agir pour sauver Gotham City de la corruption. Il doit devenir quelque chose de plus, quelque chose de primal, qui inspirera les autres. Il doit devenir un symbole de vertu, d’incorruptibilité. C’est ce qui le pousse à créer le personnage de Batman, lequel relève bien plus de la véritable personnalité de Bruce que le masque qu’il porte lors des soirées mondaines auxquelles il assiste.
Dans The Dark Knight, Bruce fait face à un criminel qui ne fonctionne comme aucun autre, et ne possède aucune forme de morale. Les principes que s’est forgés Bruce sont mis à rude épreuve lorsqu’il affronte le Joker, et le Chevalier Noir sera près, très près, de les rompre. Son sacrifice, à la fin du film, pour la ville de Gotham, relève également du dépassement de soi, puisqu’il choisit d’être traîné dans la boue plutôt que glorifié. Il est ce que Gotham a besoin qu’il soit.
Le symbolisme du dépassement de soi atteint son paroxysme dans The Dark Knight Rises, au cours de plusieurs scènes clés. Et il est bon de rappeler certains évènements menant à ces scènes. Tout d’abord, au début du dernier chapitre de la trilogie, Bruce est un homme brisé moralement et usé physiquement. Huit ans ont passé depuis sa disparition, après la mort de Harvey Dent, et Bruce vit reclus dans son manoir. Les coups qu’il a pris, ses chutes et ses cascades, le tout joint à son manque d’entraînement, font que son corps le lâche.
J’aimerais insister sur le fait qu’il est surtout brisé d’un point de vue mental. Il a en effet perdu la seule chose qui, selon lui, pouvait lui apporter une existence normale : Rachel Dawes (Katie Holmes dans Batman Begins et Maggie Gyllenhaal dans The Dark Knight), l’amour de sa vie. Et commechacun le sait (et je sais que vous en avez toutes et tous fait l’expérience au moins une fois), quand la force mentale fait défaut, le corps suit le mouvement.
Quand Bane fait son apparition à Gotham City, Bruce se sent obligé de reprendre les armes, ce qui conduira Alfred à lui faire ses adieux, espérant ainsi causer un électrochoc, faire réfléchir Bruce e, surtout, lui sauver la vie. Le problème est qu’à ce stade, Bruce n’attend qu’une chose : la délivrance. Et la seule forme de délivrance qu’il voit est la mort.
Bruce se trouve donc confronté à Bane, après que Selina Kyle (Anne Hathaway) l’a mené au repère du terroriste masqué. L’affrontement dont nous sommes témoins est ici l’essence même de ce principe : la lutte primale entre deux adversaires, un combat physique comme mental. Or, Bruce a passé huit années à se morfondre dans son désespoir, et à laisser son corps dépérir autant que son esprit.
Le combat est bref. Il symbolise toute la déchéance de Bruce. Il marque dans le même temps un stade par lequel Bruce doit passer s’il veut se relever : la chute. Violente, brutale, sans aucune concession. Bane termine ce combat en brisant le dos de son adversaire (scène culte de la première apparition du personnage dans les comic books), symbolisant ainsi physiquement l’état dans lequel se trouve l’esprit de Bruce.
Bane conduit ensuite Bruce dans la prison où il a grandi, un trou à ciel ouvert dont il est quasiment impossible de s’échapper. A vrai dire, une seule personne a réussi : un enfant. La prison n’a pas vraiment de barreaux, et les détenus tentent leur chance en escaladant la paroi, sous le chant scandé par leurs camarades. Bane dit à Bruce qu’il pourra voir sa ville se détruire lentement sous ses yeux, grâce à une télévision installée pour l’occasion. Bane souhaite briser plus encore l’esprit de Bruce, et c’est la raison pour laquelle il l’emprisonne dans un lieu qui offre l’espoir, vain, à ses détenus d’en sortir.
Au cours des mois qui s’écoulent, Bruce se remet de ses blessures et reprend l’entraînement physique. Il a la volonté de sauver sa ville. Il tente l’ascension de la paroi une première fois, le torse entouré d’une corde, pour ne pas, en cas d’échec, finir au sol en bouillie. Un codétenu lui explique que sans la peur de mourir, il ne pourra réussir. Bruce répond alors qu’il n’a pas peur, mais qu’il est en colère. Il tente l’ascension une seconde fois et échoue à nouveau.
Son codétenu lui répète qu’il n’y a qu’une seule manière d’y parvenir : en affrontant la peur. Affronter sa peur permettra à Bruce de se dépasser. Quand celui-ci demande de quelle manière il peut la combattre, l’autre lui répond de faire comme l’enfant : grimper sans la corde. Bruce s’exécute et commence l’ascension, les détenus de la prison scandant inlassablement les mêmes mots : « Elève-toi ! ». Bruce réussit et quitte l’obscurité de la prison, cette prison symbole des épreuves qu’il doit traverser pour se relever de sa chute, se dépasser et devenir autre chose. La preuve en est que le second et dernier combat entre Bruce et Bane aura lieu à l’aube, dans la lumière.
La justice et la vengeance
L’opposition entre justice et vengeance est montrée dès Batman Begins. Bruce ne pourra assouvir sa vengeance contre l’assassin de ses parents, et il partira en quête de réponses à l’autre bout du monde.
Ra’s al Ghul brûlera le Manoir Wayne et laisse Bruce pour mort, lui disant qu’ils sont quittes, après que Bruce a incendié le quartier général de la Ligue des Ombres. C’est dans l’esprit de Ra’s un juste retour des choses, un équilibre qui est de nouveau instauré, mais il ne s’agit en fait que d’une vengeance au sens le plus puéril du terme.
Dans The Dark Knight, un Harvey Dent ayant sombré dans la folie suite aux actions du Joker s’en prendra à la famille de Gordon, tenant le Commissaire pour responsable de la mort de Rachel Dawes, dont il était, lui aussi, épris. Il laissera la décision entre les mains du hasard, archétype selon lui d’une justice impartiale, alors qu’il agit lui aussi par vengeance.
Dans The Dark Knight Rises, enfin, Talia al Ghul souhaite venger la mort de son père. Elle ne poursuit pas son œuvre parce qu’elle croit au pseudo idéal auquel Ra’s adhérait. Elle souhaite détruire Gotham City, parce que c’est ce pour quoi Bruce a sacrifié la majeure partie de son existence. Elle souhaite se faire justice, alors que Bruce n’est pas responsable de la mort de son père.
Le masque
La symbolique du masque est également au cœur de la trilogie Dark Knight. Bruce Wayne porte le masque de Batman pour protéger celles et ceux à qui il tient des représailles de ses adversaires, ce qui ne fonctionnera qu’un temps. Mais son véritable masque est celui qu’il porte en société, comme je l’ai déjà évoqué plus haut. C’est d’ailleurs cette façade mondaine qui permettra au jeune flic John Blake (Joseph Gordon-Levitt) de deviner que Bruce est Batman. Orphelin lui aussi, il pratique le même port du masque en société.
Bruce explique d’ailleurs à Blake la raison du masque, lors d’une discussion qu’ils ont dans la voiture de ce dernier. Il le lui répétera à nouveau quand il sera de retour à Gotham City, et qu’il aidera Blake à libérer les policiers retenus sous terre par Bane.
Blake croit en un idéal de justice, et il sera confronté à un moment de doute, se rendant compte, comme le lui avait dit Gordon lors d’une scène où Gary Oldman nous offrait une belle performance, que les institutions, les règles et les ordres aberrants deviennent des entraves à la justice, ou du moins à son idéal.
Ce n’est pas pour rien que le dernier plan de la trilogie nous montre Blake arrivant dans la Batcave, indice qu’il reprendra le flambeau, puisque selon Bruce, Batman peut être n’importe qui. Nous découvrirons d’ailleurs un Bruce Wayne semblant en paix avec lui-même, et ayant pris un nouveau départ avec Selina Kyle, tous deux ayant laissé leurs masques et passés respectifs derrière eux.
The Dark Knight Rises : les critiques
J’aimerais terminer cet article en répondant à quelques points évoqués dans des critiques lues ou entendues depuis la sortie en salles du dernier volet de la trilogie.
1/ La mort de Talia al Ghul.
Oui, la manière dont Marion Cotillard meurt est ridicule. Et les têtes de Gordon, Bruce et Selina juste avant expriment peut-être la consternation des acteurs face au jeu de la française. Je m’étonne d’ailleurs qu’une parodie de ce genre n’ait pas encore été faite sur le net. Mais à cette exceptions près, elle est tout sauf médiocre. Dire que chacune de ses apparitions ruine le film est une absurdité confondante de connerie. Je ne suis pas vraiment fan de Cotillard, je l’avoue, mais hormis cette scène où elle s’est plantée, elle s’en sort bien. Et ça arrive à tout le monde de se planter.
2/ Christopher Nolan est un vendu.
Je dois avouer qu’au premier visionnage, après avoir entendu un personnage dire à John Blake : « Vous devriez utiliser ce nom-là. Il est joli. Robin. », je me suis dit : « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO … ». Et puis, j’ai réfléchi. Nolan avait promis qu’il ne ferait jamais intervenir Robin dans sa trilogie. Et il a tenu parole. Le nom de Robin est ici un clin d’œil aux fans, et Blake n’est ni Dick Grayson, ni Jason Todd, ni Tim Drake (les trois Robin les plus connus des comics), ni Damian Wayne (le dernier Robin en date dans les comics, et fils de Bruce Wayne et Talia al G’hul – le personnage de Talia est beaucoup plus complexe dans les comics, je vous l’accorde).
3/ On se fout de notre gueule en nous vendant l’aspect sérieux et réaliste du film.
Je me permets d’insister sur un point : c’est l’univers dans lequel se déroule l’action des trois volets de la trilogie Dark Knight qui est plus réaliste que ceux développés auparavant. L’histoire en elle-même ne l’est pas. En même temps, comment pourrait-elle l’être, puisqu’il s’agit de l’adaptation des aventures d’un super-héros qui hante les comic books depuis plus de 70 ans ? Le train qui transporte une espèce de four à micro-ondes géant, qui vaporise les réserves d’eau de la ville, ou bien encore le Joker et ses réserves de carburant illimitées… Je ne crois pas me souvenir avoir lu les mêmes critiques quand sont sortis les deux premiers films.
Et si je veux enfoncer le clou, je vous rappellerai la présence de Double-Face dans The Dark Knight. Un mec qui se balade sans se tordre de douleur après avoir eu la moitié du visage complètement brûlée (sans aucune trace sur l’autre moitié, d’ailleurs), et les chairs à vif sans se choper une saloperie, c’est quand même fort. Libre à vous d’essayer dans la réalité. Je pense que vous allez avoir des problèmes.
4/ Anne Hathaway, l’erreur de casting.
On me reprochera sans doute mon manque d’objectivité sur ce point précis, mais sans compter le fait que je suis ce que fait cette actrice depuis plusieurs années (premier souvenir, vu totalement au hasard à la télévision chez un ami : Ella Enchanted, de 2004), je trouve pour ma part qu’elle incarne une Selina Kyle collant parfaitement à l’univers développé par Nolan. D’ailleurs, le nom de Catwoman ne sera jamais prononcé dans le film.
5/ On aura le droit à un nouveau reboot dans deux ans.
Bon, là, j’avoue que ça sera probablement le cas. Mais celles et ceux qui sont les premier à gueuler contre les reboots sont ici les premiers à se demander de quelle manière ça sera amené. Un peu d’honnêteté, s’il vous plaît. Personnellement, je rêve de savoir quelles seront les prochaines aventures du Chevalier Noir au cinéma.
Et heureusement que chez Cinématraque, nous avons des journalistes d’investigations hors pair, qui se démènent aussi pour proposer des idées aux gros producteurs. A ce sujet, je vous invite à lire l’excellent article de notre confrère JB sur le futur de Batman dans le 7ème art.
Amazing content, thanks for sharing !!
Excellent ton article ! La trilogie de Nolan est de très bonne qualité . J’aime sa vision de Batman , ça se tient du début jusqu’à et c’est rare de nos jours d’avoir une saga aussi homogène . Après en règle générale ceux qui n’ont pas aimé le troisième volet sont ceux qui n’ont pas aimé le premier volet.
7h30 c’est trop court pour adapter un personnage vieux de 70 ans , le meilleur format serait une série pour adapter en profondeur les aventures du chevalier noir . Green Arrow a eu nouvelle jeunesse avec la série Arrow alors pourquoi pas Batman?
Hello Kabuya,
En premier lieu, je suis content que tu aies aimé cet article. Ensuite, je me dois de te dire que je ne suis absolument pas d’accord avec l’idée d’une nouvelle série Batman dans la veine de « Arrow », diffusée si mes souvenirs sont bons sur la CW, le même network qui nous a pondu pas moins d’une dizaine de saisons sur « Smallville » et la jeunesse de Superman.
Après, je ne suis pas contre l’idée d’une série en soi, si tant est qu’elle soit développée par un network qui sache ce qu’il fait, du style HBO, Showtime, AMC ou bien encore FX. Mais si tu veux te replonger dans la nostalgie, je te conseille la série Batman des années 60, avec Adam West dans le rôle titre et un bat-computer qui tire un message secret des nouilles en forme de lettres qui trainaient dans le bol de bouillon du méchant (VERIDIQUE).
Plus sérieusement, je pense que les séries sont un excellent medium mais que celui-ci n’est pas souvent très bien utilisé. Il n’y a qu’à voir le nombre de séries qui existent et le comparer avec celui des séries de qualité, même si ce critère est entièrement subjectif. J’aurais bien vu une série « Harry Potter », personnellement. Sept saisons de 13 épisodes, le temps de développer des intrigues secondaires, etc.
Pour en revenir au sujet et résumer le fond de ma pensée : une série Batman, pourquoi pas ? Une série Batman sur la CW dans la veine de « Smallville » et « Arrow » ? Pas de baisante voie, comme dirait un très bon ami.
Je dois dire qu’après avoir relu aujourd’hui ton article, le premier combat entre Bane et Batman, qui me semblait être une grosse faiblesse dans le film (le côté bourrin, filmé en plan-taille), me parle beaucoup plus… Je réévalue cette séquence à la hausse…
Hé hé ! Content d’avoir pu partager mon point de vue et que ça t’ait permis de voir cette séquence sous un autre angle =)
En fait, ce que je reproche le plus au troisième volet, c’est notamment d’être redondant dans ses thématiques (que par ailleurs tu as bien cernées)…
Pour moi, les trois films sont des variations autour de ces thématiques. Voire, pour certaines, un approfondissement par rapport aux précédents volets dans le troisième. Et je te remercie =)