Les coups de coeur Cinématraque de la rentrée (3ème partie)

On termine le tour d’horizon, avec ceux qui ont rendu leur texte le plus tard, les feignasses, quoi. ATTENTION, IL Y A DU XAVIER DOLAN DANS CET ARTICLE.

GAEL MARTIN

Fin connaisseur du monde des oiseaux, Gaël est un cinéphile. J’aime beaucoup cette première phrase. Autant que Gaël, qui est de ces gens que l’on gagne à rencontrer. Discret mais toujours pertinent, il connait quelques récurrents problèmes de rasoirs. C’est aux Fiches du Cinéma que nous nous sommes rencontrés. Depuis, nous sommes presque meilleurs amis d’enfance. Gaël, tu le trouves partout sur l’internet, il écrit pour tout le monde et voudrait écrire pour encore plus de monde, mais surtout pour des gens qui le paieraient. Gaël, il a du talent, a priori il finira président du monde un de ces quatre. En attendant, il conseille un film que je connais même pas. Mais il a souvent de chouettes goûts.

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Detention, Joseph Kahn. En DVD depuis le 8 août.

« Social Network : Cinéphilie victime. 140 signes et me voilà atteint. Mad World : Est-ce moi, ou le réalisateur, qui a perdu le fil de son film ? L’image est une histoire, le scénario est accessoire. Collage d’images vues ailleurs (Fincher-Kelly-Banksy-Araki ?), l’objet correspond à notre monde. Une profusion d’images qui nous paralyse. Toxic, mais bon. »

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RIYET

Lui, c’est un spécimen chelou. Déjà, c’est un collègue de mon colloc, c’est comme ça qu’il a intégré l’équipe. Depuis, il nous a avoué aimer moyen les roux, et y préférer les roues style Rubber. Il y a donc une certaine COHERENCE dans son conseil de rentrée (que moi j’aime aussi énormément, et que Benjamin vous a fortement déconseillé, à vous donc de voir).

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Wrong, Quentin Dupieux. En salles.

« WRONG, c’est un dauphin qui vous parle de Jean Paul Sartre. Et soudain vous vous rendez compte que vos yeux sont en tarama. WRONG, c’est l’humour OVNI de STEAK et l’audace stylisée de RUBBER. La comédie de l’absurde. Le film de Quentin Dupieux que j’attendais. WRONG, c’est dans ton cinéma le 5 septembre, alors vas-y. »

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JEREMY SAHEL

Jérémy, aka Mégaconnard, c’est un pote depuis que j’écris chez ledit Mégaconnard. Gros ponte de Twitter, son principal fait-d’arme est qu’Eric Besson l’a taclé en lui lançant un tout nase « vous portez bien votre pseudo (Megaconnard, NDLR)« . Fierté, fierté, le petit Jérémy ne s’est pas lassé et passe le plus clair de son temps sur Twitter ou bien à produire des documentaires que parfois il réalise. Il connait bien les gens du PS, ainsi donc que de flagrants problèmes de rasoirs récurrents.

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Broken, Rufus Norris. En salles.

« J’y allais à reculons, mais vu l’heure à laquelle je finissais ce rendez-vous et l’heure à laquelle j’avais le suivant, c’était ça ou rien. Je ne dirais pas que j’ai passé un bon moment, disons simplement que j’étais heureux de ne pas m’être suicidé pendant la séance. J’avais envisagé de découper ma bouteille de coca 0 avec les dents puis de m’en servir pour m’ouvrir les veines. Dès les premiers instants du film , on sait que c’est un drame et donc que ça va finir mal, mais c’est tellement dramatique qu’au final on se dit que ça aurait pu l’être encore plus. Le titre est bon : Broken, cassés, brisés, tous les personages sont détruits et se détruisent, par amour, par haine, par vanité, par maladie, par idiotie. La vie est un labyrinthe sans issue, qu’on soit bon ou mauvais, on se retrouve brisé. Et parfois ce petit rien, ce brin tragique qui fait basculer une vie dans le drame, peut aussi le faire basculer dans l’espoir. Ce petit rien, c’est aussi ce qui fait de ce premier film de Rufus Norris un film réussi et non un drame d’auteur dépressif et prétentieux. »

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JEROME WURTZ

Barbu depuis l’école maternelle, le petit Jérôme s’est vite lancé dans la politique. A gauche, bien sûr, comme tous les gens bien. Très à gauche, même, comme tous les gens barbus. Cohérent, Jérôme l’est. C’est le cinéma qu’il aime, et l’urbanisme qu’il étudia. Alors il filme des quartiers, expérimente, pose sa caméra et fait kifer. Il écrit chez nous, aussi, et cotoie fréquemment Monsieur Fouet ainsi que Gaël. Une bande de mecs sympas, en somme. Il vous conseille Terri, et je me joins à lui.

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Terri, Azazel Jacobs. En salles.

« Ce film interroge la marginalité à travers le beau personnage de Terri, ado obèse accoutré d’un pyjama. Il sera pris d’affection par le proviseur. Ancien freak, il le conduira à admettre le monstre qui grandit en chacun de nous. La fable est là où les espaces sont magnifiés par le 35mm, et sur le trajet du lycée : la forêt. On ne glisse pas dans l’acte salvateur, mais il nous montre un dormeur qui s’éveille à la vie par le biais d’un regard juste et sensible, et où le teen movie s’envole. »

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ANNE-CECILE FAVIER

Appelons-la Anne-Cé, voulez-vous ? Anne-Cé est passée à deux doigts de la Palme d’Or, salaud de Moretti. Retombée dans l’anonymat après sa performance pas assez remarquée par Xavier Leherpeur et les autres dans Holy Motors, elle s’est mise à écrire chez nous. Nous, on en est content, même si là elle vous conseille un film de Xavier Dolan. Je déconne, j’aime beaucoup le Canada et les effets de style façon Dolan, pas plus tard qu’hier j’ai regardé C.R.A.Z.Y. en vitesse ralentie sur un vieux disque de Daniel Balavoine.

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Laurence Anyways, Xavier Dolan. En salles.

« Dolan a beau être esthétisant au possible parfois, il nous raconte une histoire d’amour extraordinaire. Laurence est amoureux de Fred, ils forment un couple atypique et explosif, surtout depuis que Laurence a décidé de devenir une femme. Malgré cette renaissance radicale, ils ne cessent de se chercher pendant 10 ans d’éternelles retrouvailles. Grâce à des acteurs émouvants et à une BO incroyable, Dolan m’a fait chialer comme jamais. »

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DZIBZ

J’ai pas envie de parler de moi, sinon je dois faire comme j’ai fait avec les autres et dire des blagues. Or, ON NE BLAGUE PAS SUR MOI SINON JE MARAVE. Suivez juste mon conseil de rentrée, et tout se passera bien.

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Rock’n’love, David MacKenzie. En DVD depuis le 29 août.

« Je ne suis pas certain que cinématographiquement parlant, Rock’n’Love soit le meilleur film que j’ai vu en ce début d’année. C’est pourtant nettement le plus frissonnant, le plus kifant pour les oreilles et les sens. Sur une musique au top et le temps d’un festival estival écossais qui donne vraiment envie que juin revienne, David MacKenzie (Perfect Sense) menotte deux charmants amoureux dont une actrice pile-poil à mon goût mais qu’on ne voit, malheureusement (gros bémol), jamais nue.

Enfin, pour conclure dans un troisième temps quant à mon raisonnement, l’autre argument que je pourrais vous donner serait de lire la pochette du DVD qui dit : « La comédie la plus déjantée de l’année ». Donc voilà tout est dit quant on est un minimum intelligent. »

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