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Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, j’avoue tout. Hier matin j’ai un peu déconné et perdu en assiduité. Mais faut dire aussi que bon…
C’est vraiment pas un temps à bouffer du Manu Payet.
J’ai donc passé ma matinée sur mes skis à éliminer mes Kinder Bueno, puis mon après-midi à reprendre des forces en mangeant à nouveau ces saloperies à l’huile de palme. Une amie m’a d’ailleurs gentiment fait remarquer à l’issue de mon article d’hier que je contribuais ainsi à la déforestation, ce dont je n’avais pas forcément conscience. En plus, fort de ma bonne vingtaine de Kinder Buenos ingurgités depuis l’entame du festival, j’ai dû manger l’équivalent de 2 hectares d’arbres. Mais j’y peux rien, c’est plus fort que moi : c’est gratos.
Dès dimanche soir, je boycotte le produit.
Hier après-midi j’ai vu 3 films. En ne pionçant presque pas, mais en adoptant cette technique chelou consistant à m’humecter les paupières avec de la salive en me donnant simultanément des petites baffes à deux reprises pendant une énième comédie de divorce.
Faut dire que ce genre filmique, pour moi, c’est toujours une sacrée épreuve. La garde partagée, truc en effet assez triste mais marrant, je l’ai vécue en vrai, et faut vraiment que le réalisateur soit costaud pour en faire quelque chose d’intéressant. Dans Tout pour être Heureux, le récit est très linéaire, mou, et du côté du couple, laissant les gamins au second rang. De fait, ça n’est absolument pas intéressant, d’autant plus qu’il s’agit là de Manu Payet et Audrey Lamy, deux acteurs aux nuances de jeu difficiles à détecter. Le seul enjeu du film, c’est donc de savoir si le couple va se remettre ensemble. Sur 1h35, c’est vraiment le seul enjeu. C’est long. Mais ma technique avec les paupières et les baffes fonctionne toujours, me rends-je compte. Le seul souci c’est qu’elle me fait passer pour un débile auprès de mes voisines festivalières de salle.
Sortie le 13 avril 2016
Dans la file d’attente de Joséphine s’arrondit, un bénévole distribue les Kinder Bueno par 4. PAR 4. Huit barres, 32 petits carrés. Il va falloir pas mal de ski pour éliminer. Mais je ne sais pas dire non.
Joséphine s’arrondit, c’est la nouvelle mise en image de l’hystérique héroïne de Pénélope Bagieu. Le film est exténuant mais maîtrisé. Tout va à 200 à l’heure, la mise en scène a pour seul objectif de ne jamais lâcher le rythme, les acteurs surjouent magnifiquement et tout est bariolé de couleurs flashy. On en ressort groggy, mais pour le coup, on était à mille lieues d’avoir besoin d’utiliser la technique des paupières.
Sortie le 10 février 2016
Enfin, après une magnifique intervention de Thierry Frémaux retraçant films des frères Lumière à l’appui les débuts de la comédie, je découvre un nouveau petit coup de coeur, Encore Heureux, avec Edouard Baer et Sandrine Kiberlain. Comédie grinçante, il nous montre une famille en galère qui a un jour l’opportunité de devenir très riche à condition d’être peu regardante sur la morale. Deux acteurs formidables, des quiproquos façon Salvadori très savoureux : c’est la bonne comédie française comme on l’aime qui est ici mise à l’honneur.
Sortie le 27 janvier 2016
3 jours, 8 films : pour le moment j’ai tout vu. Aujourd’hui je vais volontairement rater Adopte un Veuf, parce que j’ai ski et que le titre ne me dit rien qui vaille. Ce soir, remise des prix, La Vache est l’immense favori. Affaire à suivre…