Les coups de coeur Cinématraque de la rentrée (1ère partie)

L’idée vient de Thomas, le rédacteur en chef dont tous les rédacteurs de Cinématraque sont sensés avoir un poster, accroché dans leur chambre. Va-t’en expliquer ça à ta meuf… Mais bon, il faut se plier au exigences du gourou, surtout lorsque tu sais que son nom de famille, c’est Fouet. Thomas, donc, si c’est bien là son vrai prénom, a exigé de chacun de ses adeptes quelques lignes présentant leur coup de coeur ciné actuel. On en profite donc pour vous présenter un peu notre équipe qui s’est affinée (sauf certains qui font du gras, faut être honnête). Bon, j’ai perdu à la courte-paille, donc je me colle aux présentations. Les quatre premiers dans un ordre totalement aléatoire, aujourd’hui. J’ai mis les filles en rouge et les garçons en bleu, pour faire fantaisie. Et faites pas chier, c’est 6 heures de montage une page comme ça, alors dites que c’est beau.

EVE

Eve est arrivée sur Cinématraque via Twitter, je crois, enfin j’en sais rien en fait. Elle aime Tree of Life, elle l’a écrit ici et donc très probablement également les balades au Futuroscope, les drogues dures et les dinosaures. De ce que je sais d’elle, elle est professeur de philosophie, comme Madame Lachaud, que j’ai eue en Terminale, et qui m’a permis de décrocher un salutaire 15/20 au baccalauréat, ce qui est plutôt bien. A Cinématraque, on est contents d’avoir Eve pour élever le débat lorsque Gaël se met à danser nu sur du Patrick Sébastien. Son coup de cœur est toujours à l’affiche, alors enjoy ! Vous pouvez avoir confiance en elle.

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Les enfants de Belle Ville, d’Ashgar Farhadi. En salles.

 

« Le crime ne paie pas mais il se paie cher et le destin qu’il réserve pourrait même se monnayer : par le sang de la peine capitale, par le prix du pardon, par le don de soi dans un amour qui échange le désir contre la somme d’une vie sacrifiée. A Belle Ville, seuls les enfants qui manipulent le commerce des valeurs fondamentales deviennent adultes. »

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BENJAMIN UNTEREINER

Benjamin, « Benji » comme je ne l’ai jamais surnommé, est arrivé sur Cinématraque par le biais de Tom, le rédacteur en chef. Ces deux-là sont copains comme cochons et squattent déjà ensemble, ainsi qu’avec Gaël, François et moi-même les pages des Fiches du Cinéma (comment ça tu ne connais pas les Fiches ?! Clique ici, nouille). Il a réalisé un court-métrage qui fait le tour des Festivals et s’appelle La Barque, avec le mec qui joue le méchant dans La Tour Montparnasse Infernale, mais sans Ramzy ni Eric. Normal donc, Benjamin n’a pas aimé Wrong, ce qui devrait dissuader toutes les filles qui voulaient le pécho de le draguer, pour préférer aller vers des types qui ont aimé Wrong (exemple, au pif, ici). Benjamin vous vante les mérites d’un film qui sort deux jours après mon anniversaire, alors qui doit en effet être super chouette.

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Captive, Brillante Mendoza. Sortie le 19 septembre.

« Brillante Mendoza, meilleur journaliste philippin ? C’est ce que laisse penser la vision de Captive, qui se présente à la fois comme un documentaire politique complexe et passionnant, et un film de survie particulièrement efficace. Le cinéma américain battu à plates coutures sur son propre terrain. »

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FRANÇOIS BARGE-PRIEUR

François est un Ficheux, comme Benji le sus-cité. Bien plus calé en cinéma qu’en rasoirs, il est de ces gens qui te citeront toujours un film que tu connais pas plein de méduses et de trucs qui se passent dans les regards pour étayer leur argumentaire clair dans leur tête et plutôt imparable. Parler cinoche avec lui, c’est assez génial. Et il paraît qu’il sait aussi jouer au tennis. Seulement voilà mesdemoiselles, faut pas compter sur lui pour vous emmener voir une connerie à l’eau de rose, il l’a clairement prouvé ici. Je ne sais pas vous, mais moi je file illico voir le film qu’il me conseille, confiance totale.

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The Deep Blue Sea, Terence Davies. En salles.

« Passé injustement inaperçu, sans doute à cause de son sujet et de sa forme volontairement classiques (une romance d’époque dans des intérieurs feutrés), The Deep Blue Sea est un très bon film. Rachel Weisz, qui semble meilleure à chaque apparition, y est absolument excellente, et la lumière douce et embuée mise en place par Florian Hoffmeister rappelle délicieusement celle des vieux Fassbinder. »

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ELSA BOUGUEN

Je n’ai aucune idée de qui est cette Elsa. Je pense que c’est notre vénéré rédacteur en chef (gloire à toi, gloire à toi Thomas, tu veux que je te ramène un truc, je vais à Monoprix ?) qui l’a intronisée parmi nous, à notre plus grand bonheur. La demoiselle a en effet la plume intelligente, agréable et véritablement passionnante. Lorsqu’il s’agit d’étudier les adaptations de Blanche Neige, Elsa écrit un article vraiment passionnant, à tel point que je l’ai lu jusqu’au bout ALORS QUE J’ETAIS PAS AU BOULOT. Là, elle nous conseille la rétrospective d’un réalisateur passionnant qui rapporte plein de points au Scrabble.

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Rétrospective et exposition Krzysztof Kieślowski. En salles.

« Si de nombreux films surpassent leurs détracteurs, d’autres valent mieux que leurs partisans. Difficile, dans les années 90, de distinguer le cinéaste dissimulé derrière l’unanimité bon teint de l’intelligentsia de gauche. Quinze ans après sa mort, les stratégies d’évitement de ce réalisateur empêché (il joua un temps avec la censure communiste polonaise avant de s’exiler en France) – violence du silence, douceur de la matière et des couleurs, reflets et effet loupe d’une exquise caméra formée à la fameuse école de cinéma de Lodz – sont la marque d’un style et l’œuvre, plus d’une vingtaine de fictions et autant de documentaires, surprend par la constance de sa qualité et, pour un réalisateur étiqueté de « l’intime », sa grande force politique. »

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La suite demain, avec Mélanie, JC, Thomas et Sidy…

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6 thoughts on “Les coups de coeur Cinématraque de la rentrée (1ère partie)

  1. Tu sais, il fut une une douce époque où les gens trop rouges étaient jugés et interdits d’exercer leur profession. (raaaaah nostalgie fascisante) 🙂

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