Moi, député

Hier, jour des sorties, j’avais le choix entre un film sur l’histoire de l’ascension et de la chute d’une star malgré lui : Superstar, et un autre sur l’histoire de l’ascension et de la chute d’une star de la politique malgré lui : Moi, député.

Pour trancher, j’ai choisi le moins long : Moi, député.

Moi, député, c’est l’histoire de deux mecs qui n’y connaissent absolument rien en politique mais qui se battent pour diriger un état : l’un pour le fric, les filles, la reconnaissance, l’autre pour le peuple.

Cam Brady (Will Ferrel), c’est le candidat sortant et DSK à côté, c’est un petit minet. Brady a tous les citoyens de son côté, jusqu’au jour où, au lieu d’appeler sa maîtresse, sa Zahia à lui, il appelle une  famille américaine moyenne lors d’un dîner. Il tombe sur le répondeur et laisse le message le plus sexuel et scabreux qui soit. Bien sûr, ça fait le tour des médias.

Pour relancer la campagne, Marty Huggins (Zach Galifianakis), l’américain moyen gros et moustachu à pull jacquard qui était connu ado pour faire caca quand on le chatouillait, se présente, épaulé par un conseiller politique des plus teigneux : Tim Wattley (Dylan McDermott)…

Les Marches du pouvoir m’avait mis dans le coaltar et La Conquête, j’avais trouvé ça bête, mais devant Moi, député, j’ai beaucoup rigolé.

Ces quelques moments pour m’en justifier :

Marty annonce à sa famille sa candidature comme député de Caroline du Nord : « A partir de demain, nous allons être médiatisés, c’est le moment de tout m’avouer.

Un de ses fils : – J’ai invoqué le Seigneur en vain.

Son autre fils : – J’ai rasé les poils d’un chien et me les suis collés sur les couilles pour savoir ce que c’est qu’être un homme.

Quand je suis allé au zoo, j’ai laissé la chèvre me sucer le pénis.« 

Marty demande à son concurent de réciter le « Notre père » lors d’un discours, évidemment, il ne le connaît pas et parmi quelques inepties, il nous livre ceci :

«Délivre-nous des Temptations parce qu’il y en a assez de les voir danser».

Bien sûr, on sait d’avance qui gagnera, mais ce qu’on ne sait pas, et qui donne au film tout son intérêt, c’est l’absence de limites qui meut nos deux zéros pour arriver au bout.

Mais je ne vous raconterai rien.

Car  en politique comme dans le cinéma : tous les cons sont permis.

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