Welcome to New-York, l’affaire DSK transformée en un polar porno

L’annonce de la séance cannoise avait été faite tardivement, dans des bruits de couloirs. Il y aurait une séance du film scandale de Ferrara avec Depardieu quelque part à Cannes. Les bruits ont circulé, et il s’est agi de trouver la salle, ensuite. A 1h30 de la séance, la file d’attente était déjà énorme, et pour cause : la populace cannoise avait été conviée au grand rendez-vous, la production souhaitant, je cite le « videur », « panacher le public, quelques festivaliers, quelques locaux ». Pas de hiérarchie de badges, et l’on espère donc côté prod que ces chieurs de journalistes ne seront pas trop de la partie.

Pas de bol, coucou les mecs, on était là.

Passé l’introduction du film faite par un Depardieu et un Ferrara complètement pétés (c’est une habitude pour l’un, me direz-vous), les lumières s’éteignent et la salle est en effervescence. Lumière va enfin être faite sur ce qui il y a trois ans mit en sourdine le retentissement habituel du plus grand festival de cinéma au monde.

AVERTISSEMENT : Les lignes suivantes vont vous parler du film, un film que nous n’avons absolument pas aimé. Nous aimerions cependant que ceci ne rentre pas dans la stratégie de Maraval selon laquelle un bad buzz est un buzz quand même, et que par esprit de contradiction, les gens se rueraient sur ce qui ne plait pas. Non, là, vraiment, c’est important, faut nous faire confiance.

Le film débute sur une première demi-heure pornographique sans aucune excitation procurée. En effet, voir Depardieu se faire sucer (le ventre, en plus, parce que c’est vraiment moyen réaliste), puis mater deux lesbiennes ou encore barbouiller de milkshake les seins d’une call girl procure à peu près autant d’excitation qu’un film de Ceylan. Arrive la femme de ménage que Depardieu, qui n’a pas arrêté de niquer depuis 20 minutes accroche illico sans poser de question à son tableau de chasse.

Aucune nuance, aucune finesse, DSK (même s’il est affublé là d’un pseudonyme histoire de pas trop raquer après les inévitables procès à venir) est un malade mental, accro au sexe et prêt à tout pour baiser tout ce qui bouge. Dans les couloirs de l’hôtel, il mate le cul des femmes de chambre, à l’aéroport il prend les hôtesses par la taille…

Sa femme est au courant, et vit a priori très bien la situation, jusqu’à ce que le scandale éclate. On arrive ensuite dans un simili film policier avec décors en cartons et seconds rôles de taulards qui-ont-des-regards-méchants-mais-ne-font-même-pas-peur-à-Depardieu-qui-campe-un-monstre. On subit, la salle rit, parfois (de gêne), on n’est en tout cas jamais concerné par l’histoire. La portée crédible du truc avoisine le score nul, un peu comme un épisode des Ch’tis à Hollywood retranscrirait la vie hollywoodienne de lillois souhaitant réussir dans le showbiz.

Maraval, Depardieu et Ferrara ne méritent aucune pitié, aucun pardon. Ils ont ici berné tout le monde à coup de putasseries, et capitalisé sur leurs noms pour faire du moche avec du clinquant. Du très moche, même. On espère qu’ils se sont bien amusés lors du tournage, qu’ils ont pu mettre en scène leurs fantasmes pervers et voyeurs.

A vomir.

Welcome to New York, d’Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu, en VOD

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14 thoughts on “Welcome to New-York, l’affaire DSK transformée en un polar porno

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  4. @Dzibz:
    Votre article achève de me convaincre: votre site ne mérite décidement aucune pitié, aucun pardon, c’est de la merde. Vous êtes à la cinéphilie ce que le popcorn est à la gastronomie. Du carton, simpliste, grossier, et prétentieux.
    A propos de carton, notez au passage que le Welcome to NY a globalement été tourné dans les décors réels du fait divers. Quant à y voir de la pornographie, vous êtes bien trop naïf ou prude pour tenter de faire autorité dans ce domaine.
    So why don’t you shut the fuck up?
    Adios Boloss

    1. Tu serais mignon de ne pas te planquer derrière un pseudo, mec.
      Sinon, en vrai, j’avoue ne pas être bien fier de cet article, rétroactivement, quoiqu’il reflète bien de ma sale humeur au sortir du film.
      Bref, je suis plus intelligent que toi.

  5. C’est un texte d’humeur. Votre détestation du film est tellement grande que vous oubliez d’argumenter. « La portée crédible du truc avoisine le score nul », écrivez-vous, mais le film doit-il être vu seulement à partir du fait divers qui lui sert de base? Je ne le vois pas du tout comme ça, je vois Devereaux comme un homme au bout du rouleau, un homme à qui il ne reste que la jouissance. Quand on l’accuse, quand on lui enlève le cul, il n’y a plus rien, ni compassion, ni rédemption. Le monologue halluciné que Depardieu adresse à NY est une grande scène lyrique, on aimerait en trouver de telles dans les films éteints et fades que l’on voit à longueur d’année. Bref, vous détestez le film et je l’adore, je m’en explique sur http://alphaville60.overblog.com/

  6. C’est ce que je craignais. Mais j’aurais aimé une critique plus nuancée, moins écrite à chaud.
    Surtout que le contexte dans lequel le film à été vu doit beaucoup jouer.

  7. « Maraval, Depardieu et Ferrara ne mérite aucune pitié, aucun pardon. »

    Ils ont fait quoi pour ne mériter aucune pitié ni pardon ? Tuer des gens ? Vous devriez mesurer un peu vos propos et vous évertuer à faire une vraie critique au lieu de tomber dans l’anathème en jugeant les hommes au lieu du film en lui-même. Je ne vois pas vraiment d’arguments dans votre papier.

    1. Dans ce cas je vous retourne le compliment. Il eut été judicieux de s’intéresser un peu au cinéma plutôt qu’aux fantasmes liés au fait divers.
      Par ailleurs, je refuse en effet toute « pitié » quant à ce film qui, à mon sens, s’apparente à du foutage de gueule (vous remarquerez que j’ai écrit l’article à la première personne, ne me plaçant au-dessus de personne il me semble). Ça n’est pas pour autant que je déteste le travail de ses trois créateurs. Loin de là.

      Mais quand on trouve ça mauvais, faut le dire aussi, non ?

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