LE FESTIVAL DE CINÉMA EUROPÉEN DES ARCS : VOILààà, C’EST FINI.

Ça y est, le Festival de Cinéma Européen des Arcs 2016, c’est déjà fini… On repart avec des images plein la tête, un coup de soleil sur le nez, 3 kilos en plus au niveau de la ceinture abdominale et des poches sous les yeux ! Et c’est depuis le train du retour qui nous ramène le cœur en peine à Paris que l’on revient sur les événements marquants de cette huitième édition, sous la forme d’un TOP 10 spécial ciné.

 

TOP EN 10 CLASSIQUES DE CE QU’ON RETIENDRA DU FESTIVAL : 

 

1. Les Randonneurs : En chroniqueuses consciencieuses, on avait préparé tout notre petit programme depuis Paris avant de partir… sans prendre en compte les distances à faire en navette ou en funiculaire entre Bourg-St-Maurice (Cœur d’Or – BSM, bon sang mais c’est bien sûr) – Arc 1600 – 1800 – 1950 – 2000. Petit temps d’adaptation requis pour tout maîtriser et pour comprendre que quand tu viens des Arcs 1950, tu dois toujours passer par les Arcs 1600 pour arriver aux Arcs 1800 : 1,5 jour. L’année prochaine, Les Arcs, promis, on sera au taquet.

l’état du cinéma, les enjeux du secteur, au détour d’une croziflette

2. L’Auberge espagnole : Une sélection au sommet (#jeudemotmontagne) avec, au total, plus de 100 films européens projetés. TOP : entendre parler français, italien, bulgare, anglais, flamand, turc, etc., au 8 à huit ou sur les écrans (#JunckerILoveYou). GLOP : le résumé des films parfois laconiques qui ne donne pas toujours envie de s’enfermer dans une salle obscure à 14h, surtout par beau temps… NOTE POUR NOUS-MÊMES : tout voir sans lire fiches avant, pour belles surprises à la clé.

3. Rencontre du troisième type : Les échanges impromptus et passionnants avec des pros du secteur : exploitant d’une salle de ciné, producteur de films d’animation multi-primé, célèbre compositeur de musique de films, réalisateur d’un long-métrage qui sort début d’année prochaine, scénariste en herbe, directeur d’une plateforme de cinéma européen… Autant de débats complètement informels sur les films en compétition, l’état du cinéma, les enjeux du secteur, au détour d’une croziflette ou d’une descente en funiculaire, qui font de ce festival une parenthèse enchantée.

 

4. Hunger Games : La soirée Quiz « Musique et Cinéma » avec des gens super calés, capables de reconnaître la chanson rock de Ma Vie de Courgette ou l’anagramme du compositeur Luis Bacalov (qui?) en deux-deux. Pas de doute, on est bien dans un festival consacré au 7ème art. Le jeu des titres de films inversés (on te dit « Virgule Cabriolet », tu dois deviner « Point Break ») a particulièrement été réussi et apprécié par vos serviteurs qui ont fini à une honorable 3ème place sur une dizaine d’équipes = 27 shots de vodka-caramel. Nasdrovia !

Jérémie Elkaim qui se déhanche sur les riffs de Prince

5. Celebrity : Plein de reu-stas rencontrées au hasard dans la station : Bertrand Bonello en mode détente, en parka et moonboots, Ramzy Bédia au resto, complètement repu après une raclette et une fondue au chocolat ; Jérémie Elkaim qui se déhanche sur les riffs de Prince ; Jonathan Zaccaï attendant ses clés à la réception ; Caroline Deruas en grande conversation apparemment sérieuse avec Niels Schneider sur fond de Zouk machine… C’est aussi ça les Arcs, de la proximité et du glamour, toujours du glamour.

6. Stars 80 : le bar-boîte de nuit O’chaud incontournable (parce qu’unique ?) lieu de la night jusqu’à 4h du mat’ où tout le monde se retrouve autour de tubes très eighties (David Bowie quand t’as de la chance, Jean-Luc Lahaye quand t’en as moins). Mention spéciale à l’after-soirée de clôture, en mode « fête la bar-mitsvah de ton petit cousin avec Radu Mihaileanu et Catherine Corsini ». Oui, vous avez bien lu.

 

7. Parle avec elle : Films de femmes ou sur les femmes, un vent de « girl power » a soufflé cette année sur le festival avec une parité exemplaire dans la sélection (5 films sur 10 de réalisatrices en compétition officielle) et grâce au programme Nouvelles Femmes de cinéma. Dix réalisatrices émergentes sont ainsi venues présenter leur film, une étude inédite a été consacrée à la place des réalisatrices en Europe, et enfin deux tables rondes ont été organisées en présence d’invitées stylées (Danièle Thompson, Houda Benyamina, Catherine Corsini,…). Belle initiative que de créer un observatoire sur la parité dans le cinéma européen, affaire à suivre.

Sons, Lumières et Réalité virtuelle

8. Destination finale : La soirée la plus mémorable et improbable du festival qui 1) démarre par une course de luges instables avec lampe frontale mal serrée qui pendouille pendant que tu pleures de froid, 2) se poursuit par une montée magique en télésiège « by night » spécialement ouvert pour l’occasion, et 3) se termine dans un igloo « Sons, Lumières et Réalité virtuelle », que même Jean-Michel Jarre, il aurait pas pu l’inventer, pour un apéro complètement givré.

 

9. Nos Jours heureux : La gentillesse et la bienveillance de l’équipe du Festival et plus largement de toutes les personnes rencontrées sur place : dans les salles de cinéma, dans les navettes (merci au super chauffeur qui nous a sauvées pour notre première projo en faisant un petit détour alors qu’on était à la bourre), au restaurant… Seul bémol : les restos justement qui ferment trop tôt et qui ne s’adaptent pas vraiment au rythme du festival (big up à notre soirée loose du mardi).

manger des raclettes au lait cru

10. Snow Therapy : Aaah la montagne, temps incroyable toute la semaine, cela a été un vrai bonheur de se lever tous les matins dans un environnement enchanteur, de manger des raclettes au lait cru quasiment tous les soirs et de descendre du génépi à la lueur du feu de cheminée. Un côté rustique qui participe à faire de ce festival un événement à la bonne franquette, sans chichis et hyper agréable. Bon, on aurait aimé plus skier (une demi-journée sur tout le séjour, sic), mais cf. le point 1, on s’organisera mieux l’année prochaine.

 

LE PALMARÈS (parce qu’on était quand même là pour ça, à la base) :

Au terme de cette semaine de folie consacrée au cinéma européen, le jury présidé par le réalisateur Radu Mihaileanu, accompagné des comédiennes Mélanie Doutey et Mélanie Bernier, du réalisateur-comédien allemad Sebastian Schipper, de la réalisatrice Catherine Corsini, du comédien islandais Olafur Darri Olafsson et du compositeur français Bruno Coulais – a décerné 6 prix ce vendredi 16 décembre :

  • Flèche de Cristal : Glory de Kristina Groseva et Petar Valchanov.
  • Grand Prix du Jury : Home de Fien Troch – Mention remise à The fixer d’Adrian Sitaru.
  • Prix d’interprétation féminine : Nora El Koussour dans Layla M de Mijke de Jong.
  • Prix d’interprétation masculine : Tudor Istodor dans The fixer d’Adrian Sitaru.
  • Prix de la meilleure musique originale : Nicola Piovani pour L’indomptée de Caroline Deruas.
  • Prix de la meilleure photographie : Gösta Reiland pour Pyromaniac d’Erik Skojblærg.

Parmi les autres récompenses :

  • Prix du Public : Layla M de Mijke de Jong.
  • Prix de la Presse : Glory de Kristina Groseva et Petar Valchanov – Mention pour les deux comédiennes de Clair-Obscur, Funda Eryigit et Ecem Uzun, et la réalisatrice, Yesim Ustaoglu.
  • Prix 20Minutes d’Audace : Zoology, d’Ivan Ivanovitch Tverdovskiy.
  • Prix Cineuropa : Lady Macbeth de William Oldroyd.
  • Prix du Meilleur court-métrage (décerné par un jury composé du réalisateur Antonin Peretjatko, de la comédienne Alice de Lencquesaing, de la réalisatrice Audrey Estrougo, du chroniqueur François Theurel, alias Le Fossoyeur de film, de la comédienne et réalisatrice Lola Bessis et de Grégory Audermatte, programmateur pour Arte) : Rhapsody de Constance Meyer. Mention à Ambulance de Sebastian Torngren-Wartin.
  • Prix du Jury Jeune : L’indomptée de Caroline Deruas – Mention spéciale à Zoology d’Ivan Ivanovitch Tverdovskiy.

 

 

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