Compte-rendu des Golden Blog Awards, où qu’on a gagné un parpaing

Mercredi soir, c’était champagne et sourires. J’en ai encore des relents dans la bouche et dans la tête.

Ca faisait un peu bizarre d’entrer légitimement à la mairie de Paris, avec pour objectif de descendre le plus de coupes de champagne possible en une soirée. Je ne suis pas certain que le sieur Bertrand Delanoë eut apprécié le process, mais on n’en avait rien à battre, chez Cinématraque : si l’on gagnait, on fêtait ça à coups de coupes de champagne, tandis que si l’on perdait, on avait décidé de noyer notre chagrin dans les coupes de champagne. Et le fait est qu’on a fini « ronds comme des ronds », et avec un trophée.

C’est abreuvé dudit champagne que j’ai sans sourciller accepté de me coller à l’écriture de cet article, et ça, Thomas Fouet avait bien cerné ma faiblesse en m’en faisant la demande. Mon acceptation geinte, je m’attelais à perfectionner mon niveau d’alcool par litre de sang en pensant à Twilight. Il eut suffi, à un moment, que le sieur Robert Pattinson daigne s’attaquer à mes veines pour qu’il se garantisse illico une ivresse comme jamais.

A la mairie de Paris mercredi soir, il y avait une bonne partie de notre petite équipe :

  • Jérémy, aka Mégaconnard, maugréant à chaque annonce de vainqueur : « Lui, sur Twitter, c’est un bolosse »
  • Thomas, le rédac chef, assez fébrile à l’idée que Jérémy et Mélanie paient leurs bite et seins sur scène
  • Mélanie, tout en décolleté
  • Gaël, habillé avec un long manteau de pêcheur pour l’occasion
  • François, aka FBP, la veille d’un exam important
  • Jérôme, à qui je me souviens avoir promis au détour de ma 8e coupe de champagne de m’inscrire à Pékin Express avec lui
  • Marie, championne de la soirée du nombre de coupes de champagne enfilées. D’assez loin (une quinzaine ?)

Cinématraque a 4 mois. A priori, on avait nos chances, mais à l’écoute des discours de chaque lauréat, tous fiers des « 10 ans d’existence » de leur site, on commençait à douter un peu.

Evidemment, il y avait Jérémy et Mélanie, certains de notre imminente victoire, préparant leur discours, sur-enchérissant de défis à tenir. Montrer leur bite, leurs seins, dire des conneries. C’était certain, en l’emportant, on aurait les entertainers nécessaires pour faire kifer l’audience.

Mais revenons aux origines rapidement. Cinématraque a donc 4 mois. Au commencement, il y a Cannes. Le Festival, Mégaconnard, le tapis rouge et les Fiches du Cinéma. Des gens des Fiches (Gaël et Thomas, les cinéphiles) qui ont rencontré un mec du web (Jérem, aka Mégaconnard). Je fis le lien. A quatre, nous voyions grand. Nous voyions Cinématraque. Il y a eu Martin, pour designer le tout et faire que le site prit vite forme. Assez vite pour que l’on n’ait pas le temps de se décourager.

Cinématraque naquit vite, et prit donc sa forme syncrétique que nous souhaitions : pas toujours sérieux mais des fois quand même. Et tout le monde s’y est vite retrouvé.

Ce mercredi, à la mairie de Paris, les entertainers faisaient paniquer le rédac chef, donc. Les limites du syncrétisme. Imprévisibles, ils étaient capables de tout, et Thomas souhaitait tout de même faire un discours plutôt sérieux. Alors, en montant sur scène, il a couru sur le micro, et a pu s’exécuter, avant de laisser Jérem parler de bites et Melanie de boobs. Le syncrétisme sur scène, notre site était sur scène, nous étions les stars, toute la scène représentait la richesse de nos pages.

La vidéo de la cérémonie, ici

 

Et puis… Ca s’est gâté.

 

Backstage, on a fait des interviews où l’on a raconté des grosses conneries : j’ai mis notre trophée en vente et démarré, juste après, la descente des coupes de champagne.

 

 

On a fait des photos où l’on avait des gueules bizarres après quelques coupes.

Puis, nous sommes revenus parmi la plèbe, parmi les losers jalousant notre parpaing de trophée. On a commencé à ne plus se chercher lorsqu’on se perdait, et donc à enchaîner les coupes.

J’ai essayé de me servir du trophée pour pécho, Jérémy hurlant à qui voulait l’entendre qu’en échange d’une nuit avec moi, les demoiselles pouvaient écoper dudit trophée…

On a bouffé du sucré, du salé, dans le désordre, léché le trophée, on s’est fait des copains hipsters, on a arpenté l’hôtel de ville de Paris dans tous les sens…

On a kifé, on a profité. La soirée restera gravée dans nos têtes. Enfin la mienne, moyen gravée, en fait. D’ou mon mel d’hier à Thomas : « Dis, Thomas, j’ai des trous concernant la soirée d’hier. Vazy rappelle-moi vite fait ce qu’il s’est passé, c’est pour l’article. »

Thomas : « Je me souviens qu’hier Jérôme a parlé de Robespierre et de la Commune de Paris aux mecs de Game One, qu’avec Jeremy on a parlé de Mathieu Amalric, de Después de Lucia, de Skyfall et de porno pour le programme radio dont j’oublie le nom… que Jeremy a regretté de ne pas avoir cité un truc de Truffaut… et que je vous ai fait promettre à Marie et à toi de participer aux Z’amours ! »

Mouais, on aurait tous les deux zappé pour le dernier élément, c’est louche, quand même, admettras-tu…

Il fallait ici même que nous remercions l’ensemble des gens qui firent que le site Cinématraque est devenu ce qu’il est.

Donc, merci aux Fiches du Cinéma, à Mégaconnard, à Martin, à Charles, à nos rédacteurs, à nos lecteurs, à l’équipe des GBA, à nos parents et à Barack Obama.

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6 thoughts on “Compte-rendu des Golden Blog Awards, où qu’on a gagné un parpaing

  1. Pour Pékin Express, toujours rien pour s’inscrire

    Pour la déclaration d »amour : je ne savais pas que j’étais capable de le dire en slovaque

    et n’oubliez pas que j’ai gagné le concours de la barbe

  2. VOUS NOTEREZ QUAND MEME QUE DANS L’INTERVIEW J’AI DIT « SINUSOIDAL », CA QUI FAIT DE MOI UN EMINENT MEMBRE DE L’INTELLIGENCIA PARISIENNE

    1. Moi je note surtout la grande retenue de Thomas qui, en très peu de mots, dit tout ce qu’il y a dire.

      … fuck Québec, moi aussi je veux venir me saouler avec vous…

  3. Ce que vous ne saviez pas, c’est combien on était là, avec vous, pas à pas… on a tout vu, tout entendu, on savait déjà TOUT ça avant que tu ne l’écrives…
    Plein de bisous, ivresse, générosité, allégresse et paix dans le monde ^^

  4. Tu as oublié de dire que je vous avais appelé sur les coups de 23h et que vous étiez déjà ronds comme des ronds, Jérôme m’a fait déclaration d’amour (un truc assez incompréhensible, c’était peut être en slovaque) juste après ma destruction en règle des tympans de Thomas à coups de « WOUHOUOUUU ». Mais je vous aime, bande de batards. Et promis, on boira tous ensemble bientôt.

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